Le nouveau programme d’Enseignement Moral et Civique (EMC) de l’élémentaire à la Terminale était à l’ordre du jour du Conseil Supérieur de l’Éducation (CSE) du 22 mai dernier. Le SNES-FSU a voté contre ce programme, finalement rejeté à 51 voix contre, 4 pour et 10 abstentions, même s’il a pesé et obtenu des évolutions du texte. Ce programme est emblématique des choix idéologiques du ministère et de la manière dont ce gouvernement entend traiter la jeunesse de notre pays. Tout aussi emblématique est l’absence de la démocratie scolaire qui manifestement, pour le ministère, n’a pas sa place dans un programme d’EMC.
Près de trois semaines avant leur départ théorique en stage, près des trois quart des élèves de seconde générale et technologique n’ont pas encore trouvé de lieu d’accueil.
Certain·es chef·fes d’établissement vont utiliser le vadémécum et le diaporama du ministère pour organiser les regroupements de niveau et tenter de convaincre les personnels du bien-fondé de la réforme dans les semaines à venir. Ces deux documents n’ont pas de valeur réglementaire, tout comme la note de service du 15 mars 2024. Le SNES-FSU donne ici une première analyse des deux documents publiés par le ministère le jeudi 17 mai 2024.
Recalé.e au DNB, à partir de la rentrée 2025, cela interdira le passage en Seconde générale, technologique et aussi en Seconde professionnelle. Il s'agit d'une régression historique !
Mobilisations contre le Choc des savoirs, mutations intra, choc d'autorité, carrières, projet de programmes, Bac 2024, Psy-En dans les services de santé… voici quelques thématiques de cette US. Bonne lecture !
Le SNES avec la FSU appellent à se mobiliser contre le choc des savoirs et pour l'École publique le samedi 25 mai. Vous trouverez les lieux et horaires des manifestations dans cet article.
Carte manifestation 25 mai 2024
Facile Madame la Ministre d’aller disserter sur un plateau de télévision sur l’état de l’École publique et le « Choc des savoirs »… sans aucun élu syndical représentatif de la profession pour vous répondre !
Sophie Vénétitay, secrétaire générale du SNES-FSU
Le Conseil supérieur de l’Éducation du 22 mai s'est tenu une fois de plus sans la ministre, attendue finalement pour la séance du 4 juillet. Dans la perspective des manifestations du 25 mai, les organisations syndicales qui mobilisent avec la FCPE contre le "Choc des savoirs" et pour l'Ecole publique se sont exprimées d'une seule voix en ouverture du CSE.
Depuis janvier, les personnels de l’Éducation se mobilisent pour obtenir les moyens nécessaires à la réussite de leurs élèves, pour leur salaire et contre le « Choc des savoirs ». Cette réforme, qui instaure une ségrégation assumée entre les élèves en difficulté et les autres, constitue un renoncement à toute ambition émancipatrice de l’École. Du premier au second degré, elle dessine les contours d’une École passéiste et conservatrice. Elle vise à généraliser le tri des élèves dès le plus jeune âge.
Depuis janvier, les personnels de l’Éducation se mobilisent pour obtenir les moyens nécessaires à la réussite de leurs élèves, pour leur salaire et contre le « Choc des savoirs ». Cette réforme, qui instaure une ségrégation assumée entre les élèves en difficulté et les autres, constitue un renoncement à toute ambition émancipatrice de l’École. Du premier au second degré, elle dessine les contours d’une École passéiste et conservatrice. Elle vise à généraliser le tri des élèves dès le plus jeune âge.
ImprimerPartager