Loin d'une égalisation des conditions, on assiste à la persistance des inégalités économiques, voire, ces dernières décennies, à leur creusement. Cette situation déplorable s’explique notamment par le triomphe de l’idéologie faisant du mérite la justification d’écarts de richesses parfois insensés, mais aussi par l’érosion des mécanismes collectifs susceptibles de les atténuer.
Au programme : un dossier centré sur les insoutenables inégalités, le retour du protectionnisme, la protection de la jeunesse, les AESH précaires et indispensables, le conseil médical départemental, les attaques de l’Office français de la biodiversité… et bien d’autres choses à découvrir dans ce nouveau numéro.
Chaque année, le ministère présente aux instances un nouveau thème de TIPE et de français & philosophie pour les deuxièmes années des CPGE scientifiques et un nouveau thème de lettres & philosophie pour les deuxièmes années des CPGE économiques et commerciales. Voici les différents thèmes pour 2025-2026.
Se gardant bien d’admettre que la faiblesse des salaires et la dégradation des conditions de travail, surtout à l’entrée dans le métier, expliquent la crise de recrutement, E. Borne fait le choix de placer le concours en milieu de licence 3, soit 2,5 ans après l’obtention du bac Blanquer ! Le SNES-FSU s'oppose à cette réforme qui remet en cause l'identité professionnelle des CPE et professeur·es du second degré.
Le conseil d'administration de juin ou juillet est souvent l’occasion d’affiner la répartition de la DHG pour la rentrée de septembre. Mettre fin aux groupes de niveau en mathématiques et en français est l’objectif à atteindre.
Après la mise en œuvre d’expérimentations (uniforme, pause numérique, internat éducatif...) le ministère a diffusé en janvier son « plan pour la tranquillité scolaire » avec pour objectif « apaiser-protéger-responsabiliser », s’accompagnant de la création de 150 postes de CPE et 600 d’AED répartis dans toutes les académies. Il s’agit, pour la ministre, par ces quelques moyens supplémentaires de restaurer l’ordre et l’autorité. Le 6 mars, a été adoptée une proposition de loi sénatoriale qui permet la fouille inopinée des élèves « en cas de menace pour l’ordre et la sécurité au sein de l’établissement » par le chef d’établissement, son adjoint·e ou le ou la CPE. Au Conseil supérieur de l’Éducation du 27 mars a été présenté un décret sur « le renforcement de la procédure disciplinaire », là aussi, une réponse répressive, un pas de plus vers la judiciarisation en milieu scolaire.
Pour les non-titulaires en fin de CDD, c’est souvent le parcours du combattant pour récupérer son attestation employeur et percevoir ses indemnités. Le SNES-FSU vous aide à y voir plus clair.
Le SNES-FSU appelle l’ensemble des collègues avec les parents à se mobiliser pour en finir avec cette réforme qui est un fiasco ! Pour faire réussir les élèves, le SNES-FSU exige des effectifs de classe drastiquement réduits avec 20 élèves par classe au maximum (16 en éducation prioritaire) et des dédoublements réguliers.
Depuis sa création, la voie technologique au lycée accueille les jeunes des milieux populaires. Elle est actuellement la voie du lycée la plus représentative de la société française et scolarise par exemple autant d’enfants d’ouvriers et d’ouvrières qu’il y a d’ouvriers et d’ouvrières en France. En revanche, la voie technologique a toujours été la grande oubliée des réformes. En 2018, lors des travaux de la mise en place du nouveau lycée, le ministère avait tout simplement oublié de la prendre en compte. Forte de ses quelque 150 000 élèves en Terminale, elle se maintient à environ 30 % des effectifs du lycée général et technologique. Pour le SNES-FSU, elle constitue une réelle force en termes de formation pour les élèves, comme de démocratisation de l’accès au lycée. Elle permet d’aller vers l’objectif de scolarisation obligatoire poussée jusqu’à 18 ans en écartant le plus possible le décrochage scolaire.

Le SNES-FSU est partie prenante de l'opération "Printemps des services publics" car les services publics, ça vaut le coût !

G. Attal l'avait annoncé à l'automne 2023, à la surprise générale : les élèves de Première passeront une épreuve de mathématiques comptant pour le baccalauréat, sur le modèle de l'épreuve anticipée de français. Avec un art consommé de la com', le ministre de l'époque avait réussi son coup médiatique.
Sur le terrain pourtant, personne n'était demandeur d'une telle épreuve et, rapidement, de multiples questions se sont posées. Les spéculations sont allé bon train avec des prises de positions qui témoignent de l'enjeu de ce nouvel aménagement du Lycée et du Bac Blanquer, pas si minime que cela, et qui n'en finit plus d'alimenter la chronique des évolutions du lycée depuis leur mise en œuvre, confirmant son caractère structurellement bancal et inégalitaire. À ce jour, en l'attente de la publication du nouveau cadre réglementaire au BOEN et surtout de la parution d'une circulaire de cadrage des l'épreuve, tout n'est pas encore définitivement arrêté.
Outil FSU pour animer les réunions et porter nos revendications sur sur la protection sociale - à la fois retraites et sécurité sociale -, sur les services publics et la fonction publique.
Sommaire
Éditorial
DÉFENDRE PARTOUT LA FORMATION CONTINUE DES ADULTES, 2de mission de l’EN. p. 2
ADHÉRER au SNES - SÉCURITÉ CONDITIONS DE TRAVAIL p. 5
CONGÉS, JOURS FÉRIÉS, MALADIE, TEMPS DE DÉPLACEMENT - CSP p. 6
LES CFP N’EXISTENT TOUJOURS PAS – UNE INTERSYNDICALE REVENDICATIVE p. 8
ASSISES INTERSYNDICALES NATIONALES du 24 juin à PARIS p. 10
LES BRÈVES DES RÉGIONS ACADÉMIQUES – GRETA du VAR QUESTION NATIONALE p. 11
DROITS SYNDICAUX – INSCRIPTION AU COLLECTIF NATIONAL du 30 JUIN p. 16
Depuis le début des concertations, très peu nombreuses et portant sur un programme déjà largement finalisé, le SNES-FSU a fait part de nombreuses critiques, et pesé pour obtenir des réécritures qui préservent la liberté pédagogique, la reconnaissance de la professionnalité et de l'expertise des collègues. Retour sur 2 mois de bagarre syndicale, et les évolutions - pourtant insuffisantes - à mettre au crédit du SNES-FSU.
Après avoir porté de nombreuses remarques en Commission spécialisée, le SNES-FSU a rédigé plusieurs amendements qui, lors du dernier CSE (Conseil Supérieur de l’Éducation), ont été intégrés, témoignant ainsi de l’efficacité de la mobilisation collective (consultation des collègues, enquête LVER, échanges lors de stages, élaboration et rédaction des amendements par le groupe LVER national, etc.). En tout, nous avions déposé 41 amendements, 29 d'entre eux sont tombés après arbitrage en séance en notre faveur. Sur les 12 restants, 11 ont été retenus, soit 97% !
Vademecum du SNES-FSU hors de France pour les centres d'examens à l'étranger.
Le SNES-FSU a défendu en CSE la sécurisation de la filière ATS car il fondamental d’offrir des passerelles aux étudiant·es de bac+2 issu·es des voies technologique et professionnelle qui souhaitent se lancer dans des études plus longues que ce qu’ils avaient imaginé au départ. L'objectif : viser un master par l’intégration dans une Grande École.
Elisabeth Borne refuse de présenter le texte relatif à la réforme de la formation initiale en CSA ministériel. Le SNES et la FSU dénoncent ce déni de démocratie sociale !
L’inspection générale de l’enseignement du sport et de la recherche (IGESR) mène une enquête sur les regroupements de niveau pour établir un premier bilan officiel. Elle concerne 1 500 collèges. Il semble important qu’elle puisse refléter l’opposition de la profession à la réforme du « Choc des savoirs ». Le SNES-FSU appelle les collègues à s’emparer de cette enquête dans un moment où le ministère semble hésiter à publier les nouveaux textes réglementaires sur les groupes de niveau en Sixième et Cinquième.