Le décret publié le 22 février par le ministère de l’économie, portant réduction des dépenses publiques de 10 milliards d’euros, démontre une nouvelle fois le mépris de ce gouvernement pour la République sociale et son école.
Salaires, choc des savoirs, égalité professionnelle, avenir de la Fonction publique...les échos des mobilisations en cours et à venir.
La contestation paysanne a jeté une lumière crue sur une profession diversifiée, dont le gouvernement cajole les plus riches.
Paysan•nes sacrifié·es
Depuis ces 20 dernières années, l’internat scolaire est réapparu dans les discours politiques, pas toujours pour le meilleur, faisant l’objet d’enjeux idéologiques avec la déclinaison de plans de relance. Ainsi, après « les internats d’excellence » de Jean-Michel Blanquer présentés comme devant accueillir les élèves « méritants d’origine modeste » voici venir les internats de « rééducation » de Gabriel Attal. Pour le SNES-FSU, il s’agit d’une nouvelle dérive droitière et autoritaire de la politique éducative du gouvernement, loin de répondre aux véritables enjeux pour la jeunesse.
internat
Les dernières annonces du premier ministre et de la nouvelle Ministre de l’Éducation nationale concernant la vigilance contre le harcèlement et pour la santé mentale des élèves ont provoqué une vague de colère bien légitime chez les PsyEN.
Le 23 janvier 2024, le Sénat a adopté une proposition de loi visant à la prise en charge par l’État de l’accompagnement humain des élèves en situation de handicap sur le temps méridien.
AESH
Action en janvier et au printemps, choc des savoirs, défense de l'Ecole publique, classe exceptionnelle, actualité des AESH, PSY-EN...voici quelques thématiques de cette US. Bonne lecture !
Avancer dans la bataille des idées, construire le rebond de l'action et l'ancrer dans la durée … la bascule est là, pour gagner pour l’École publique, ses personnels et ses élèves.
Sophie Vénétitay, secrétaire générale du SNES-FSU
Le « Choc des savoirs » modifie l’arrêté du 19 mai 2015 incluant la grille horaire du collège. Comment s’organiserait le collège à partir de la rentrée 2024 si une forte mobilisation ne met pas un coup d’arrêt à cette réforme de fond ?
L’existence de Psychologues de l’Éducation nationale est une chance pour l’École,pour une École de la réussite pour toutes et tous, et de l’émancipation. Avec nos collègues enseignant·es, CPE, les parents, les élu.es, nous avons à cœur de défendre une conception de l’École où les destins des élèves ne sont pas scellés dès la Cinquième en fonction de leur origine sociale, où la difficulté scolaire au collège n’est pas le signe rédhibitoire d’une fermeture des portes du lycée et de l’enseignement supérieur, où un mal-être traversé à 15 ans n’est pas nécessairement considéré comme une entrée, sans retour possible, dans la maladie mentale. Les Psy-ÉN peuvent largement y contribuer si elles et ils sont assez nombreuses et nombreux et si leur profession redevient attractive !
L’égalité entre les femmes et les hommes est brandie comme une priorité du gouvernement. Or, les personnels de l’Éducation nationale, dont les professions sont très largement féminisées, n’ont bénéficié d’aucune mesure salariale permettant de pallier les inégalités salariales pourtant persistantes,et de réparer cette injustice sociale. Parce que l’École porte des valeurs fortes d’égalité et que les femmes y sont majoritaires (71%), elles devraient être protégées des discriminations liées au genre. Il n’en est rien. Les enseignantes gagnent en moyenne 200 euros par mois de moins que les enseignants ; les AESH subissent des temps incomplets imposés et la lutte contre la précarité n’est pas à l’ordre du jour du ministère.
8 mars 2024 Supplément de l'US n°842
PartagerImprimerPartager