Le ministre déclare vouloir « casser le tabou » du redoublement. Or cela n’en a jamais été un dans la profession bien consciente qu’il ne résout que rarement les difficultés des élèves mais aussi que le passage en classe supérieure d’élèves en très grande difficulté sans aucun dispositif d’aide perd parfois de son sens.
Les groupes de niveau en mathématiques et en français va conduire à l'éclatement du groupe classe à l’instar de ce qui se passe au lycée depuis quelques années, ce qui participe au mal-être des lycéens.
Certes, quelques élèves pourront changer de groupe de niveau après discussion en conseil de classe mais il ne faut pas (se) mentir, la majorité passera l’année, voire l’intégralité de sa scolarité au collège dans le même groupe.
Les groupes de niveaux que G. Attal veut mettre en place sur la totalité de l’horaire de mathématiques et de français, vont à l’encontre des conclusions de toutes les études nationales et internationales de ces dernières années.
Le Ministre doit refuser les projets de fermetures de Classes Préparatoires aux Grandes Écoles. Ces projets ne se justifient pas car les classes concernées recrutent bien. Valider ces fermetures créerait un dangereux précédent et fragiliserait toutes les CPGE. La mobilisation du 6 décembre a clairement montré l'opposition à ces projets de fermetures.
Mise à jour du 7 décembre : Interrogé par le SNES-FSU, le ministère a indiqué ce jour que "Les décisions concernant les fermetures des CPGE de l'académie de Paris sont toujours en cours d'étude." Il faut donc maintenir la pression.
Pour le SNES-FSU, le collège est le lieu commun de scolarisation de toute une génération qui apprend à y vivre ensemble pour faire société.
Les annonces ministérielles marquent une étape supplémentaire dans le projet politique de destruction de l'Education nationale et des métiers qui s'y rattachent. Enième bricolage du bac, dispositifs de ségrégation scolaire et de sélection sociale, invisibilisation de la voie technologique, le ministre Attal fait le choix de la politique du pire et nous envoie droit dans le mur !
Gabriel Attal a annoncé une batterie de mesures le 5 décembre dernier, jour de parution des résultats des évaluations PISA. Les mathématiques y occupent une nouvelle fois le premier plan, et révèlent les orientations profondes de sa politique éducative, principalement en collège.
Après une consultation menée au pas de charge et de manière orientée (questionnaire aux personnels biaisé et sans validité statistique), le ministre Gabriel Attal déroule un ensemble de mesures censées redresser les résultats des élèves en constituant un "choc des savoirs".
Lors d'un conseil d'administration, il est possible de présenter et faire voter des motions (aussi appelées voeux) sur des questions qui concernent la vie de l’établissement.
C'est une tendance renforcée depuis 2017 : les ministres et l'encadrement de l'Education nationale prétendent régulièrement s'appuyer sur LA science pour décider des politiques éducatives. Mais de quelle science parle-t-on ? Etude d'un exemple parmi d'autres de choix de communication à propos de pédagogie et de numérique.
La circulaire du 23 novembre 2023 émanant de la Première ministre fait suite à celle de 2018. Peu de ses mesures concernent les personnel·les de terrain de l’Éducation nationale.
Les notices relatives au protocole "santé mentale" des élèves arrivent sur les messageries des PsyEN et dans les établissements.
Le SNES-FSU revendique le concours en Master 2 avec des pré-recrutements dès la licence.
La JRD sur les Sciences économiques et sociales s'est tenue à Paris dans les locaux du SNES : une journée d'échanges sur le métier, la discipline, clôturée par un dialogue sur le concept de classe sociale avec un enseignant-chercheur.
Depuis la rentrée, la situation dans les CIO ne s’est pas améliorée.
Après la phase de saisie des voeux, place à la confirmation de votre participation au mouvement.
La « Stratégie du numérique pour l’éducation » (SNE) du Ministère de l’Éducation Nationale (MEN) est un document de 41 pages, daté de janvier 2023, présentant « l’ensemble des chantiers de transformation numérique sur la période 2023-2027 ». Autrement dit, il s’agit d’une sorte de feuille de route pour la politique du numérique du MEN jusqu’à la fin du quinquennat. Son propos : « accélérer la transformation numérique » du système scolaire, dans toutes ses dimensions.
Les échos du CSAMEN ou quand le ministre passe en force pour imposer le pouvoir discrétionnaire des hiérarchies locales.
Vous êtes enseignant•e, CPE ou Psy-EN dans le second degré? Vous vous apprêtez à faire une demande de mutation pour une première affectation ou un changement d'académie? Vous retrouverez sur cette page l'ensemble des informations, outils et contacts pour vous aider dans le cadre du mouvement interacadémique.