Depuis janvier, les personnels de l’Éducation se mobilisent pour obtenir les moyens nécessaires à la réussite de leurs élèves, pour leur salaire et contre le « Choc des savoirs ». Cette réforme, qui instaure une ségrégation assumée entre les élèves en difficulté et les autres, constitue un renoncement à toute ambition émancipatrice de l’École. Du premier au second degré, elle dessine les contours d’une École passéiste et conservatrice. Elle vise à généraliser le tri des élèves dès le plus jeune âge.
Depuis janvier, les personnels de l’Éducation se mobilisent pour obtenir les moyens nécessaires à la réussite de leurs élèves, pour leur salaire et contre le « Choc des savoirs ». Cette réforme, qui instaure une ségrégation assumée entre les élèves en difficulté et les autres, constitue un renoncement à toute ambition émancipatrice de l’École. Du premier au second degré, elle dessine les contours d’une École passéiste et conservatrice. Elle vise à généraliser le tri des élèves dès le plus jeune âge.
Alors que le président et ses ministres de l’Éducation nationale successifs promettaient un « choc d’attractivité » pour les métiers enseignants, celui-ci se fait toujours attendre !
Depuis la lettre de saisine de Pap Ndiaye du 23 juin 2023 sur l’Éducation à la Sexualité, un projet de programme du Conseil Supérieur des Programmes était attendu par les intervenant.es en Éducation à la sexualité au sein des établissements. Annoncé pour fin novembre 2023, ce projet de programme a été publié en mars 2024: le CSP décline principes, finalités, organisation et éléments de programmes de la maternelle au lycée. L'ensemble des disciplines est impliquée dans ce projet de programme d'EVARS. Le SNES-FSU a été consulté par la DGESCO. Il fera des propositions de modifications en commission spécialisée, et lors du Conseil Supérieur de l’Éducation de juillet.
EVARS
Triste bilan des annonces gouvernementales qui prétendaient améliorer les conditions de l’inclusion en France, qui resteront donc catastrophiques. Les élèves en situation de handicap sont sacrifié·es. les AESH n’ont pas été entendu·es et n’auront pas de statut.
Plus de deux mois après la communication des résultats de la phase inter du mouvement national à gestion déconcentrée, on aurait pu penser que l’ensemble des recours, à l’exception de ceux déposés sur Colibris tardivement, auraient été traités par le ministère. Ce n’est pas le cas !
Les organisations syndicales (FSU, UNSA Éducation, FNEC-FP-FO, SGEN-CFDT, CGT Éduc'action et SUD Éducation ) refusent de participer à la réunion du mercredi 15 mai de la "grande concertation sur l'autorité à l'école" et dénoncent une mascarade au service de manoeuvres politiciennes.
Grande concertation autorité à l'école - 15 mai
Le SNES-FSU et le SNUEP-FSU pour les LP, ont sollicité toutes les associations de professeur·es spécialistes pour publier un texte commun afin de poursuivre la bataille de l’opinion contre le projet de réforme de la formation initiale. Suite aux échanges, les avis, les analyses et les craintes convergent et permettent de faire accord. Avec les associations AcirePh, APBG, APDEN, APHG, APEMu, APLV, APSES, APPEP, FELCO, FLAREP, Polychrome-Edu et UdPPC, le SNES et le SNUEP-FSU dénonçent le calendrier et la méthode du ministère et demandent a minima le report de la réforme.
Classes "pilotes" pour la rentrée prochaine, les "prépa-seconde" visent le public des recalés au DNB . Dans le projet ministériel, le DNB deviendra examen d'entrée au lycée général, technologique et professionnelle à partir de 2025. Sous couvert de bienveillance, ce dispositif masque en fait la volonté politique d'évincer des dizaines de milliers d'élèves du système scolaire.
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