« L’avancement d’échelon est accordé de plein droit. Il a lieu de façon continue d’un échelon à l’échelon immédiatement supérieur. Il est fonction de l’ancienneté. [...] Il se traduit par une augmentation de traitement » (Statut général : loi 84-16). On avance d’un échelon au suivant dès que l’on a la durée requise dans l’échelon actuel pour atteindre l’échelon supérieur. Il en résulte une hausse du salaire. Les rythmes d’avancement diffèrent selon le grade et/ou selon le corps d’appartenance.
Les notes de service fixant le cadre et les modalités d’accès à la hors-classe sont semblables pour tous les corps d’enseignement, d’éducation et de psychologie : professeur.es agrégé.es et certifié.es, CPE, Psy-ÉN. Leurs orientations mettent en œuvre le principe, acté dans le cadre du protocole PPCR, d’un déroulement complet de carrière sur au moins deux grades en le déclinant par un barème national. Ce système de promotion assure à toutes et tous l’accès à la hors-classe en début du 11e échelon, au plus tard.
Le SNES-FSU agit pour que la classe exceptionnelle soit un débouché de carrière accessible à toutes et à tous. Alors que le ministère organise un système de promotion discrétionnaire et opaque, le SNES-FSU entend poursuivre avec la profession la bataille de la revalorisation de nos carrières.
Classe exceptionelle
Vous trouverez dans cet article le calendrier de la mise en paiement des traitements des fonctionnaires en 2024.
Calendrier de la paye
L’appartenance à un corps de fonctionnaire et à un grade dans ce corps, l’échelon détenu et les perspectives d’avancement constituent la propriété personnelle de tout.e fonctionnaire. La carrière et son déroulement sont le droit individuel de chacun.e : il s’exerce dans le cadre de garanties collectives, inscrites dans le Statut général et déclinées dans le cadre du statut particulier de chaque corps.
Outil essentiel pour le suivi de chaque dossier individuel et pour l’intervention de vos élu-es SNES-FSU, c’est le seul instrument à leur disposition pour une grande partie des opérations de gestion des carrières.
Pour 2024, souhaitons-nous le meilleur et...gagnons-le ensemble ! Dans les luttes dès janvier, dans la grève du 1er février pour des personnels mieux payés, respectés, protégés, des conditions de travail et d'étude améliorées.
Sophie Vénétitay, secrétaire générale du SNES-FSU
Les annonces du ministre sont nombreuses et cohérentes pour organiser le tri des élèves dès la Sixième. Les conditions de travail des personnels vont connaître de nouvelles dégradations : séances en barrette en maths et français qui impactent tous les emplois du temps, disparition du groupe classe, élèves présents ou non dans certains cours... Le SNES-FSU propose un tract à diffuser aux collègues pour préparer la grève du 1er février.
La formation continue doit s'exercer sur le temps de service ! Les offensives de G. Attal pour imposer les formations le soir, le mercredi après-midi ou pendant les vacances doivent être dénoncées collectivement. Le SNES-FSU propose aux équipes un modèle de courrier à faire signer au plus grand nombre : il faut ensuite l'adresser au recteur avec une copie à la section académique du SNES-FSU.
Slider lettre
Pour les personnels comme pour les enfants en situation de handicap et leurs familles, la situation actuelle n’est plus tenable, l’école ne parvient plus à accueillir comme il se doit les élèves qui lui sont confiés, c’est inacceptable. Il y a urgence à donner les moyens pour que l’école inclusive fonctionne.
Pour faire l'école inclusive, il faut des moyens.
Au collège comme au lycée, des annonces contre le métier. Le ministre annonce une « revitalisation pédagogique à la main des enseignants ». Il trace en réalité les contours d'un métier de plus en plus encadré fondé sur une pédagogie officielle et de méthodes imposées.
L'intersyndicale CPGE, à laquelle le SNES-FSU participe activement, qui s'est constituée pour s'opposer aux projets de fermetures de classes de CPGE qui recrutent bien, notamment à Paris et Rennes, a été reçue le 14/12 en audience par le ministère et le recteur de Paris. La situation est actuellement bloquée : le pilotage ministériel n'a pas été clairement réaffirmé et les projets rectoraux de fermetures n'ont pas été remis en cause. C'est pourquoi, dans son communiqué que vous trouverez ci-dessous, l'intersyndicale appelle à poursuivre l'action et à mettre en débat la préparation d'une grande journée de grève CPGE au niveau national en janvier. Une conférence de presse de l'intersyndicale est prévu au siège national du SNES-FSU le mercredi 20/12 à 17h, les enjeux autour des fermetures de classes de CPGE dépassant largement le cadre parisien.
ImprimerPartager