La première déclaration de la ministre Oudéa-Castera, sous le regard de Gabriel Attal, confirme qu’elle ne fera rien contre les inégalités sociales et scolaires. Sa promotion du réseau privé, au détour d’un mensonge, n’est pas un faux pas, mais une invitation pour les plus privilégié·es à assumer leur repli communautaire et l’évitement décomplexé du réseau public. Un projet de société qui ne sera jamais le nôtre !
Ce rapport d’activité et ce rapport financier sont un bilan rétrospectif des orientations prises et des actions menées par le syndicat sur la période 2021-2023. Il est présenté par les membres Unité et Action du secrétariat national. Chaque syndiqué·e peut exprimer son appréciation de la ligne de conduite adoptée par la direction nationale au cours de ces trois dernières années, soit directement avec un vote organisé par la section académique qui en précisera les modalités, soit par l’intermédiaire de la délégation de son établissement au congrès académique. Ensuite, sur la base de ces votes, les délégué·es au congrès national se prononceront sur ces deux rapports.
Ce supplément à L’US contient les textes préparatoires rédigés par la direction nationale. Ils vont être maintenant débattus, enrichis, amendés dans les congrès académiques organisés par chaque section académique du SNES-FSU. Une délégation académique portera ensuite les propositions au congrès national. Nul besoin d’être un·e militant·e chevronné·e : c’est bien le regard, l’analyse, l’expérience de chacun·e qui permet d’enrichir la réflexion collective.
Lors du CSAMEN du 22 octobre, le ministère a proposé un redéploiement des emplois de CPE entre les académies sans aucune création de poste. Nous sommes loin du compte concernant l’accompagnement éducatif des élèves et cette gestion de la pénurie ne permettra pas de répondre aux besoins des établissements.
Rentrée 2024 : aucune création de postes de CPE
Gabriel Attal quitte l'Education nationale après un passage express qui aura surtout servi à préfigurer le projet macroniste d'une école passéiste et conservatrice, très éloignée des problèmes quotidiens des personnels.
Dans sa déclaration préalable, le SNES-FSU a fait entendre ses analyses et propositions sur toute l'actualité éducative : annonces Attal au collège, classe prépa-lycée, parcoursup, suppressions de postes pour la rentrée... Il a dénoncé par ailleurs la loi immigration dont les conséquences seront particulièrement graves pour les élèves et étudiant.es. Le CSE a débuté par un vœu intersyndical pour obtenir le retrait dans l'ordre du jour du texte qui réorganise le lycée professionnel. Malgré un vote "Pour" écrasant (54 Pour, 0 Contre, 3 abstentions, 15 refus de vote), le ministère est passé en force et a maintenu son examen. Le texte a finalement été rejeté par le CSE avec 0 voix Pour, 50 Contre, et 18 abstentions. Les mobilisations de janvier et la grève du 1er février permettront de mettre un coup d'arrêt à toutes ces réformes inégalitaires.
Dans le cadre du volet "Socle" des discussions 2023 sur les salaires, le SNES-FSU a porté avec insistance, et finalement avec succès, la nécessité d’abandonner le contingentement de l’échelon spécial.
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