Du 13 mai au 4 juin, l'ensemble des adhérent·es à jour de leur cotisation pourra voter pour renouveler les membres de la Commission administrative nationale (CAN), sorte de parlement du SNES-FSU. Lors de sa première convocation fin juin, cette nouvelle CAN élira en son sein le bureau national, les secrétaires nationales et nationaux et le secrétariat général pour la période 2024-2027. Le scrutin de mai, à la suite du congrès national de la Rochelle qui définira les mandats du SNES-FSU, est un scrutin de listes où les courants de pensée du SNES-FSU présentent leurs candidat·es aux suffrages des adhérent·es. Avant cela, un appel à candidature est organisé pour chacun des courants de pensée: c’est tout l’objet de ce supplément. L’intérêt et la participation des adhérent·es à la démocratie syndicale du SNES-FSU, tout particulièrement une année de congrès, sont précieux pour le fonctionnement du syndicat.
Nombre de personnes sont confrontées à des choix douloureux : se nourrir, se loger ou se soigner convenablement. La fin du mois est souvent attendue avec angoisse! Emmanuel Macron vante le travail: que dire d’un gouvernement qui ne permet pas de vivre convenablement, d’exercer son métier dans de bonnes conditions ? Que dire d’un État qui n’assure pas à toutes et tous une protection qui libère de la hantise du lendemain ? À nous de renverser cette logique…
Pétition intersyndicale FSU, UNSA Education, FO, SGEN-CFDT, CGT Educ'action et Sud Education : le choc des savoirs, c'est non !
Lors du Conseil supérieur de l’Éducation (CSE) du 8 février, le SNES-FSU a déposé un certain nombre d'amendements pour contrer la mise en œuvre des groupes de niveau prévus dans l'arrêté collège. Le ministère les a systématiquement rejetés préférant un texte confus mais finalement interprétable. Lors de sa rencontre avec la nouvelle ministre le 12 février, le SNES-FSU lui fera entendre la nécessité de renoncer à toute l'idéologie des groupes de niveau : elle doit abandonner le "choc des savoirs".
Nicole Belloubet remplace Amélie Oudéa-Castéra après 4 semaines de crise. Salaires, choc des savoirs, conditions de travail...la nouvelle ministre doit rapidement apporter des réponses sous peine d'aggraver la crise dans l'Education nationale
Le ministère ne réussit à convaincre personne sur les groupes de niveau ! Le CSE où est représentée la communauté éducative au sens large, lui a infligé une rafale de votes Contre à une très large majorité voire à l'unanimité ! La balle est dans le camp de la nouvelle ministre : il faut abandonner le choc des savoirs sans attendre !
Communiqué de presse des organisations syndicales
FSU, UNSA éducation, FnecFP-FO, Sgen-CFDT et FEP-CFDT, CGT’éduc’action, SUD éducation et la FCPE
Le Conseil Supérieur de l’Éducation unanime contre le choc des savoirs !
Le Conseil supérieur de l'éducation du 8 février se tient dans la confusion du remaniement ministériel. Les textes qui mettront en place à la rentrée les groupes de niveau en collège et la classe prépa-Seconde sont à l'ordre du jour : le SNES-FSU argumente contre et s'y oppose par ses votes. Ci-dessous, sa déclaration préalable en ouverture de séance. Un voeu Intersyndical avec la FCPE, adopté à 59 voix Pour (3 Contre et 4 Abs), est on ne peut plus clair pour demander l'abandon complet et immédiat des mesures du "choc des savoirs".
Ces dernières années, en particulier depuis la disparition des Commissions Administratives Paritaires (CAP), le SNES-FSU avait multiplié les interventions auprès du ministère pour obtenir un acte formel de candidature pour l’accès au corps des professeurs de chaires supérieures. En effet, de nombreux collègues pouvaient passer sous les radars de l’Inspection générale, les empêchant de bénéficier d’une possible promotion de corps. Les Lignes Directrices de Gestion (LDG) consacrées aux carrières, qui ont été rénovées à l’automne 2023, ont entériné l’acte de candidature.
Depuis 7 ans, E.Macron et le Ministère de l'EN organisent la sape des concours des CAPES/CAPET et de leur attractivité !
Le SNES-FSU avec une intersyndicale large appelle à une semaine d'actions locales du 5 au 9 février.
40% de grévistes en collège ! Inscrivons la mobilisation dans la durée...pour gagner.
La journée de grève du 1er février a été une réussite : à l’appel de nos organisations syndicales, des centaines de milliers de collègues se sont mis en grève, des écoles étaient fermées, la grève était majoritaire dans certains collèges et lycées. Les cortèges des manifestations étaient denses, preuve de la force de la mobilisation.
Les dotations horaires, distribuées dans les établissements, mettent en évidence que si la réforme "choc des savoirs" n’est pas combattue, une grande partie des dispositifs et enseignements financés par la marge disparaitront.
Après la réussite de la journée de grève du 1er février, nos organisations SNES-FSU, CGT
Educ’action et SUD éducation appellent à la grève le mardi 6 février.
Le SNES-FSU vous propose une trame de courrier, à adapter à votre collège, pour vous adresser aux parents d'élèves et leur expliquer les raisons de la nouvelle grève du 6 février.
Le conseil supérieur des programmes (CSP) a rendu public mardi 30 janvier un avis « sur l’organisation des enseignements au collège ». Un avis bien marqué idéologiquement à (l’extrême ?) droite, réclamant le retour de l’ordre et proposant au passage de redéfinir les missions des CPE uniquement sous un angle sécuritaire. Inadmissible pour le SNES-FSU !
Morceaux choisis.
Le SNES-FSU se félicite du maintien des Classes Préparatoires aux Grandes Écoles qui étaient menacées de fermeture et demande des moyens nouveaux pour financer les poursuites d’étude des bacheliers professionnels.
Le SNES-FSU a appris ce matin que le recteur de Paris avait présenté sa démission à la ministre de l’Éducation Nationale, après que celle-ci a annoncé en Conseil Supérieur de l’Éducation (CSE), le 31 janvier, le retrait des projets rectoraux de fermetures de CPGE à Paris. Le SNES-FSU prend acte de cette démission qui est révélatrice de la situation compliquée que connaît l'Éducation Nationale