Les gouvernements d’Emmanuel Macron n’ont cessé d’instrumentaliser la question de la pauvreté : côté pile, un président qui promet qu’il n’y aura plus personne à la rue, alors que, côté face, cet hiver encore, des familles, des enfants, nos élèves ont dormi dans la rue faute de politique d’hébergement d’urgence et de lutte contre la pauvreté à la hauteur (voir notre dossier l’Ecole face à la pauvreté)
Ce sont alors les solidarités qui prennent le relais des renoncements assumés de l’État : associations, syndicats… autant d’outils, à la main des citoyen·nes, des salarié·es qui font vivre les solidarités et notre modèle social. Ce sont aussi les syndicats qui portent haut et fort l’exigence de solidarité face au brutal projet de réforme des retraites Borne/Macron, en organisant le plus grand mouvement social jamais vu depuis 1995. Ce début d’année 2023 nous montre que la démocratie sociale est bien vivante : à nous de continuer pour faire gagner la solidarité et le progrès social !