Au collège, les difficultés générées par la réforme persistent : programmes de cycle denses avec peu de repères annuels au cycle 4, augmentés par des ajouts concernant l’EDD. En Troisième, l’horaire réduit à 1h30, alors que la discipline figure à l’écrit du DNB, persiste. La réforme du lycée et la nouvelle organisation du baccalauréat ont généré une destructuration des enseignements sur le cycle terminal. Les maigres marges horaires ont entamé la possibilité de maintenir des groupes à effectifs réduits. Loin de proposer une formation scientifique de qualité, la réforme du lycée met les mathématiques, la physique-chimie, et les SVT en concurrence, affaiblissant ainsi la formation.
Le SNES-FSU demande des groupes à effectifs réduits, la différenciation des horaires de Sixième, car la globalisation de la physique-chimie et des sciences de la vie et de la Terre fait courir un risque de glissement vers la polyvalence. Il demande le rétablissement de deux heures hebdomadaires en Troisième et le retour à des séries au lycée.

• Collège : l’analyse des programmes de physique-chimie
• Lycée : l’analyse des programmes de physique-chimie