1/ CE QUE CONTIENNENT LES TEXTES
– Le temps libéré par la pondération des heures d’enseignement appartient au professeur : rien dans les textes n’autorise le chef d’établissement à en disposer.
– Les « 1 607 heures annuelles » ne s’appliquent pas aux professeurs. Les textes le précisent explicitement.
– Les missions liées, les diverses réunions… : rien n’autorise un chef d’établissement à outrepasser le cadre général.
HALTE À LA RÉUNIONITE !
Une partie des missions liées se traduit par la participation à des réunions organisées par le chef d’établissement. Ce dernier ne saurait pour autant, sans outrepasser son rôle, organiser ces réunions au-delà du cadre prévu par les textes, sauf à la demande des équipes pédagogiques.
Tous les travaux sur l’égalité professionnelle femmes/hommes préconisent de limiter les réunions en fin de journée et d’organiser celles-ci de manière rigoureuse en délimitant et respectant ordres du jour, horaires de début et de fin.
Confrontée à la dérive managériale qui prétend contrôler le travail, la profession voit se multiplier les réunions chronophages. La mise en place des conseils écoles-collège, des conseils de cycle ou de niveau, etc., les réformes qui, comme celle du collège, obligent à des arbitrages locaux, doivent être combattues.
2/ NE PAS SE LAISSER FAIRE
Le SNES-FSU revendique depuis longtemps un allégement de la charge de travail dans les établissements difficiles, notamment par réduction du temps d’enseignement en raison du temps de concertation nécessaire entre les équipes.
– Le décret et les deux circulaires constituent des avancées importantes, mais une grande vigilance s’impose car les pressions sont fortes pour perpétuer la dérive managériale à l’œuvre depuis une dizaine d’années.
– Les équipes, dans l’action collective, peuvent compter sur le soutien déterminé du SNES pour faire respecter ces acquis de l’action syndicale et les faire concrètement vivre dans les établissements.
Sollicité, le SNES-FSU interviendra fermement à tous les niveaux
si la clarté des textes échappait à certains recteurs, DASEN ou autres chefs d’établissement.
Ne pas hésiter à saisir et alerter immédiatement le SNES-FSU en cas de difficulté d’application.
Le SNES-FSU revendique l’extension de la pondération REP+ à tous les établissements concentrant les difficultés.