Les représentant-es de la Fédération Syndicale Unitaire, à laquelle appartient le SNES-FSU, ont quitté ce mardi 1er décembre le groupe de travail sur la formation initiale des enseignant-es, ainsi que l’annonce dans un communiqué de presse la FSU. Elle dénonce “une dégradation importante des conditions de formation et d’entrée dans le métier“.
Les reproches sont nombreux. “Alors qu’il est question de former l’enseignant du XXIe siècle”, la note de service concernant les étudiant-es en deuxième année de MEEF qui signeraient également un contrat d’alternance avec les rectorats “entérine l’utilisation des étudiant·es comme moyens d’enseignement en responsabilité“. Le montant de la rémunération de ces contractuel-les alternant-es et celui de l’indemnité de leur tuteur ou tutrice “témoignent d’un mépris de l’employeur pour ses personnels“.
Concernant la formation des stagiaires après le concours, le texte présenté le 1er décembre prévoit, “pour l’année de stage, d’affecter à temps plein des lauréat·es des concours sans formation suffisante, y compris ceux qui n’auront aucune expérience de classe.” Ce n’est pas ce que avait été annoncé jusqu’à présent, l’affectation à temps plein ne devenant concerner que les stagiaires venant d’un Master MEEF et ayant été en alternance en M2.
La FSU souligne que les lauréat-es qui seraient “titulaires d’un master autre que le MEEF, dispensés de master ou en reconversion, le ministère prévoit une alternance à mi-temps de classe avec une formation essentiellement “transversale””.
“La FSU dénonce des projets qui n’amélioreront ni la qualité de la formation, ni l’attractivité des métiers. […] Plus que jamais, la formation initiale des enseignant·es est un enjeu fondamental pour l’école de demain. Le Ministère ne peut la sacrifier !“