Le déclassement salarial des enseignants.es est désormais reconnu, les études publiées au cours de l’année 2014 (regards sur l’éducation-OCDE 2012, rapport de la DGAFP, rapport annuel sur l’état de la fonction publique 2014) permettent d’en apprécier l’ampleur.
Face à la dégradation des conditions de travail, au manque de prise en compte de tout le travail effectué dans le cadre des missions, y compris le travail invisible, au déclassement salarial, et au sentiment d’inégalités qu’il amplifie, il y a urgence à apporter des réponses afin de revaloriser l’ensemble des enseignants, CPE et COPsy, qu’ils exercent à l’éducation nationale, dans l’enseignement agricole ou maritime. L’enjeu, pour la nation, est de rendre ces métiers attractifs afin de recruter et de fidéliser les personnels qualifiés à la hauteur des besoins.
Différentes mesures devraient être mobilisées pour répondre à cette crise
- revaloriser le point d’indice
- reconstruire la grille indiciaire
- réduire le temps passé dans les échelons, particulièrement les derniers de la classe normale
- permettre à tous et toutes d’accéder aux indices terminaux de la hors classe
- doubler la part fixe de l’ISOE, aligner sur ce niveau les indemnités des documentalistes, CPE et COPsy, l’ISAE.
Voir le courrier adressé au gouvernement par la FSU.