Nouveau cadencement

  • Le premier rendez-vous de carrière aurait lieu quatre ans après l’entrée dans le métier et serait sans effet sur l’avancement.

Le premier rendez-vous de carrière serait un rendez-vous d’accompagnement en début de carrière, quatre ans après la titularisation.

  • Le second rendez-vous de carrière serait lié au passage à la hors-classe.

Le second rendez-vous de carrière aurait lieu au cours de l’année scolaire qui précède la promouvabilité de la classe normale vers la hors-classe, pour laquelle il faudra à compter de la campagne de promotion 2029 avoir atteint au moins 2 ans d’ancienneté au 9° échelon de la classe normale et (nouveauté 2029) trois ans d’exercice dans la classe normale d’un corps enseignant (professeur·es, CPE, PSYEN).

Le troisième rendez-vous de carrière aurait lieu au cours de l’année scolaire qui précède la promouvabilité de la hors-classe vers la classe exceptionnelle, pour laquelle il faudra à compter de la campagne de promotion 2029 avoir atteint le 5° échelon de la classe (4° pour les professeur·es agrégé·es) et (nouveauté 2029) trois ans d’exercice dans la hors-classe.


Ces évolutions sont liées à la suppression des bonifications d’avancement d’échelon en classe normale (lire ici). L’avancement d’échelon se ferait donc à compter de la rentrée 2026 à rythme unique.


Le SNES-FSU s’oppose à ces modifications, en l’absence de mesures permettant à toutes et tous d’atteindre la classe exceptionnelle et d’avoir le bénéfice du traitement à l’indice le plus élevé du corps avant le départ en retraite.

Phase transitoire 2025-2029

A titre transitoire, les rendez-vous de carrière du 6° et du 8° échelon sont supprimés dès l’année scolaire 2025-2026, tous les collègues bénéficiant d’un avancement plus rapide sur la classe normale.

Le nouveau « premier rendez-vous de carrière » ayant lieu quatre ans après la titularisation se mettra en place à compter de la rentrée 2026-2027.

Le rendez-vous de carrière précédant la promotion à la classe exceptionnelle se mettraient en place à compter de la rentrée 2026, pour les collègues devenant promouvables l’année suivante. Les collègues étant déjà promouvables se verraient attribuer un avis sur dossier, à l’image du dispositif transitoire tant décrié qui avait été mis en place lors de la création des rendez-vous de carrière en 2017.

Le SNES-FSU s’oppose à cet accroissement du contrôle

Le SNES-FSU n’accepte pas qu’un rendez-vous de carrière soit créé au moment du passage à la classe exceptionnelle alors que les taux de promotion sont si faibles qu’une majorité de collègues dans le second degré reste durablement bloquée en fin de hors-classe et partira en retraite sans avoir le bénéfice de l’indice de fin de classe exceptionnelle.

Le SNES-FSU a marqué son profond désaccord avec la création d’un rendez-vous de carrière au moment du passage à la classe exceptionnelle en l’absence d’un barème de promotion permettant de croiser différents critères, dont l’appréciation de la valeur professionnelle et l’ancienneté acquise, et ainsi d’offrir à toutes et tous des perspectives de promotion à moyen terme.

Pour le SNES-FSU, il est inacceptable que de nombreux collègues se voient une seconde fois imposer un avis pérenne d’évaluation sur dossier, sur la base d’appréciations des personnels de direction et d’inspection en dehors de tout rendez-vous de carrière.

La carrière est-elle au rendez-vous ?


Il est inacceptable que le ministère n’évoque pas de revalorisation des carrières au-delà du 9° échelon de la classe normale, en hors-classe et en classe exceptionnelle, avant au mieux 2027.

Le SNES-FSU revendique l’alignement des taux de promotion de la hors-classe vers la classe exceptionnelle sur le mieux-disant (29 % pour les professeur·es des écoles, contre seulement 7,5 % pour les PSY EN, 9 % pour les certifié·es, 10,5 % les CPE et 13,5 % pour les agrégé·es) et le rétablissement d’un barème tenant compte de l’ancienneté. Sans quoi plus de la moitié des enseignant·es de second degré qui finissent actuellement leur carrière en hors-classe partiront à la retraite sans le bénéfice de la classe exceptionnelle.


La mobilisation s’impose, pour la revalorisation de toutes et tous ! Le SNES-FSU revendique :

  • la suppression des premiers échelons, trop faiblement rémunérés ;
  • l’intégration des primes, dont la prime d’attractivité, dans le traitement indiciaire ;
  • la fusion de la classe normale et de la hors-classe ;
  • l’ accès de toutes et tous à la classe exceptionnelle …

À terme, l’agrégation revalorisée doit devenir la situation de référence pour toutes et tous.


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