Ce programme est conçu pour aborder un maximum de points sans fixer les attendus de la formation vis-à-vis d’une poursuite d’études réussie dans l’enseignement supérieur.

Une grande liberté de traitement

Les rédacteurs ont fait part de leur ignorance des évolutions technologiques futures et s’en remettent donc à l’intelligence des professeurs pour faire les choix d’approfondissement. Il n’y a donc pas d’indicateur sur les niveaux d’acquisition des connaissances.

Le programme aborde un peu plus de notions que l’actuel mais en ne les précisant pas. Derrière l’intitulé des connaissances associées, les champs des savoirs peuvent être vastes. La liberté d’explorer en profondeur ou non est laissée aux professeurs.

L’information, son traitement et sa transmission sont toujours bien présents et légitimes. Néanmoins, le programme pointe Python comme langage de programmation, alors même qu’il ne semble pas adapté à la plupart des problèmes abordés en SI.

L’ordre des chapitres n’est pas cohérent, car il s’agit, selon les rédacteurs, d’un affichage « vendeur ». Cela pose le problème de l’évaluation en fin de Première, lorsque cette spécialité est abandonnée, puisque l’écrit de 2 heures s’appuiera sur deux exercices concernant un produit unique, le premier sur « l’étude d’une performance du produit », le second sur « la commande du fonctionnement »… Quelles parties sont réservées à l’enseignement de Terminale, lorsque la spécialité est conservée ?

Des modalités d’enseignements difficiles à mettre en œuvre

En Première est institué un projet de 12 heures pour montrer aux élèves comment va se poursuivre l’enseignement en Terminale. L’objectif est donc d’éveiller l’appétence des élèves afin qu’ils continuent la spécialité. Mais comment faire en 12 heures un projet un tant soit peu réaliste ?

Cours, TD et TP ? Le programme ne précise pas les modalités d’enseignement. Il serait important de travailler en effectif réduit, aucune garantie n’est offerte.

Par ailleurs, la notion de « système multiphysique », (MEI), concourt plus que jamais à une revendication portée par le SNES-FSU : une part de co-enseignement inscrite dans les textes pour cette spécialité afin de permettre un enseignement de qualité.

Séries technologiques : l’apparence d’un maintien

PartagerImprimerPartager