Bonjour à toutes et à tous,
Bienvenue à notre nouveau président.
En préambule et dans l’urgence, une question : quid du port des masques dans les cours des établissements scolaires. L’assouplissement du protocole concerne-t-il aussi le nombre d’adultes en réunion ?
Alors que se déroule à cette heure l’épreuve de philosophie, les examens des lycéens et étudiants en BTS se déroulent dans le plus grand désordre côté coulisses :
– convocations erronées pour les DNL ;
– répartition catastrophique des élèves pour l’oral de l’EAF, multiplications des descriptifs ;
– délais de corrections intenables en français et en philosophie ;
– convocations toujours en cours de distribution pour le Grand oral, collègues ne sachant pas combien de candidats ils auront à faire passer, ni s’ils seront dans les jurys au titre de la spécialité ou de « naïf » ;
– convocations aléatoires pour les oraux du second groupe d’épreuves ;
– Santorin passe dans une phase industrielle. Nous demandons la possibilité de corriger hors-ligne afin d’éviter les problèmes de connexion mais aussi de surveillance hiérarchique. Nous actons la possibilité de travailler sur du papier, mais pourquoi des photocopies et pas les copies des élèves ? Tout cela n’est pas très écologique ;
– épreuve de rattrapage du BTS : date de parution du décret modificatif BTS instaurant la session de contrôle ?
Nous sommes inquiets pour les professeurs, mais aussi pour nos collègues des DEC soumis à rude épreuve. Les personnels payent le prix fort de l’acharnement à maintenir l’ensemble des épreuves de juin. Quant aux élèves, ils passeront leur Grand oral devant des jurys ayant reçu des consignes variées, voire contradictoires. Quelle égalité devant l’examen ? Quelle qualité quand les conditions de travail sont à ce point dégradées ?
Pour l’année prochaine
Nous sommes toujours en attentes de mesures fortes : recrutement de personnels, ce qui suppose un collectif budgétaire, aménagements de programmes. Les professeurs travaillent leurs cours pendant l’été, il faut faire des annonces rapidement.
Nous nous sommes interrogés en préparant ce texte sur les ballons d’essais lancés hier par M. Mathiot concernant le comité de suivi de la réforme du lycée. Nous serions preneurs d’éclaircissement sur la méthode de travail.
Concernant les textes de ce jour
– Nous n’épiloguerons pas sur le calendrier scolaire et son inféodation à l’industrie du tourisme. Nous voterons contre l’étalement des vacances sur trois zones.
– Le programme de français – culture antique en classe de Sixième pose des problèmes de fond concernant l’approche de la grammaire, mais aussi de par les conditions de mise en œuvre de cette option expérimentale (moyens pris sur les trois heures de marge, risque d’aggraver les inégalités…). Nous voterons contre ce texte.
– Nous arrivons presque au bout de l’adaptation des CPGE à la réforme du lycée. Le SNES-FSU souhaite alerter une nouvelle fois sur la situation des professeurs des futures classes de MP2I, la filière à coloration informatique : les postes n’ayant pas été créés au mouvement 2021, les collègues seront l’an prochain en ATP. Or, à la mi-juin, ils n’ont pas encore reçu leur arrêté d’affectation. À quelques semaines de la rentrée, ce serait la moindre des choses que les collègues, de physique-chimie en particulier, sachent s’ils ont en charge la nouvelle MP2I.
Concernant les textes CPGE du jour, les échanges en CSL et post-CSL avec l’Inspection générale ont permis en physique-chimie et en SVT des évolutions positives et des ajustements parfois substantiels. Nous nous en félicitons. En revanche, les programmes d’informatique de la voie Technologie et Biologie ont été élaborées dans l’urgence et sans prise en compte des alertes des professeurs de la filière. Les projets proposés méconnaissent le profil des étudiants, issus de filières technologiques. Le ministère ne peut d’un côté vanter la filière technologique et de l’autre mettre les étudiants de cette filière en difficulté. Nous avions demandé que ces programmes d’informatique soient retirés du vote du texte 16 et que s’ouvrent de nouvelles discussions. Des amendements de l’administration sont arrivés ce matin, nous nous prononcerons quand nous aurons pu les étudier.