Il n’existe pas de seuil réglementaire à partir duquel la température serait trop élevée pour permettre le travail. Cependant, tous les employeurs sont responsables de la santé au travail des salariés et des mesures doivent être prises pour évaluer et supprimer ou limiter les risques
L’Institut national de recherche et de sécurité, l’INRS, indique « au delà de 30 °C pour une activité de bureau et de 28 °C pour un travail physique, la chaleur peut constituer un risque pour la santé des salariés ».
ll n’est bien souvent pas possible de mettre en œuvre localement les recommandations officielles telles que l’aération nocturne des locaux, l’accès à des lieux frais, la fermeture des volets en journée ou encore le relevé des températures dans toutes les salles… D’autres mesures peuvent être exigées en conseil d’administraion ou via des actions collectives : isolation des bâtiments, végétalisation des espaces extérieurs, mise à dispositions de ventilateurs (type destratificateurs d’air) et de fontaines à eau (sur réseau).
Pour le SNES-FSU, la santé des personnels comme celle des élèves doit primer : ne pas hésiter à contacter votre section académique du SNES-FSU et plus particulièrement les élu·es du SNES-FSU en F3SCT (départementale ou académique).