Proposition de vœu à adapter en Conseil d’administration
Nous avons appris avec stupéfaction le gel des fonds alloués à la part collective du Pass culture pour l’année 2025. Dans une période où nous subissons une baisse drastique des budgets des établissements, cette part collective permet de financer des interventions de partenaires culturels ainsi que l’accès à des lieux de culture pour les élèves, en lien avec les équipes.
Au-delà de la brutalité de l’annonce, c’est l’accès à la culture pour les jeunes qui est remise en cause.
Le gel du Pass culture met également en danger certains acteurs locaux du monde de la culture. Les associations et structures culturelles ont en effet construit des spectacles et autres animations dans le cadre du Pass Culture ; elles répètent parfois depuis des mois et vont se trouver soudainement privées de financement, parfois même pour des prestations déjà effectuées ! C’est un véritable péril économique pour le monde de la culture.
Pour le collège XXXXXXX, lycée XXXXXXXX, si cette perte de financement se confirme, et qu’aucune compensation n’est proposée ni par le ministère de la culture et ni par le ministère de l’Éducation nationale qui doit pourtant assumer tous les besoins éducatifs dans l’école publique, cela mettra en danger les projets culturels de notre établissement, au détriment des élèves.
Dans notre établissement [à choisir le cas échéant] :
─ Les élèves ont déjà débuté des travaux préparatoires aux animations et sorties culturelles et se voient brusquement privés d’un accès culturel.
─ Les personnels de l’Éducation Nationale se sont pleinement engagés dans des projets pédagogiques ambitieux pour les élèves. Ce sont des heures passées à construire collectivement des projets et des séquences pédagogiques et tout devrait être rayé d’un trait de crayon !
─ Notre établissement s’est investi dans la construction de parcours culturels et de découverte pour les élèves. Cette organisation réfléchie et portée collectivement serait écrasée par cette coupure budgétaire. Nous avons d’ailleurs déjà financé des frais de transports pour des projets à venir et il ne sera pas possible de les récupérer.
Un budget à la hauteur des enjeux est donc indispensable. L’État avait annoncé une dotation de 20 à 30 € par élève du secondaire (1) ; il ne peut changer les règles en cours d’année et rompre son engagement au mépris des conséquences pour les élèves, les personnels et le monde de la culture.