Ce mercredi, la FSU lançait sa campagne pour les élections professionnelles 2022. À cette occasion, Sophie Vénétitay, Secrétaire générale du SNES-FSU abordait la question épineuse des salaires.
Oui, augmenter vos salaires, c’est possible et c’est à portée de main, grâce à un autre partage des richesses.
Sophie Vénétitay
Dans l’enseignement comme ailleurs, dans l’ensemble des services publics et dans les collectivités, cette rentrée est celle de la pénurie. C’est, affirme Sophie Vénétitay, la triste réalité de notre pays.
La FSU ne se résigne pas et continue de se battre pour faire vivre dignement les agents de leur travail, pour redonner du sens, revaloriser la carrière de toutes et tous et avancer enfin vers l’égalité de salaire femme / homme.
Oui, il faut mieux payer les fonctionnaires pour qu’elles et ils puissent vivre dignement de leur travail. La revalorisation est aussi un gage d’avenir pour les services publics. C’est s’assurer de la pérennité des recrutements, et que vivra la promesse de l’égalité sur tout le territoire et celle de la continuité de service indispensable au quotidien.
Mieux payer les fonctionnaires, c’est tout simplement renforcer notre modèle social, celui qui fait vivre les solidarités.
Sophie Vénétitay
Comment ? Par le dégel du point d’indice :
- Une augmentation immédiate de 10 % de la valeur du point d’indice, indexé sur les prix ;
- Un plan pluriannuel pour atteindre rapidement les 20 % de revalorisation ;
- L’attribution de 70 points d’indice sur l’ensemble de la ligne indiciaire à chaque échelon.
La FSU est une fédération de combat ancrée dans la réalité : ces revendications ne relèvent pas du slogan.
Ce travail incessant de mobilisation commence à porter ses fruits, les lignes bougent. Plus personnes ne conteste aujourd’hui la nécessité de mieux payer les fonctionnaires.
Nous avons les forces pour mobiliser et pour gagner. Pour ouvrir en grand les portes entr’ouvertes ces dernières semaines. Une ligne offensive et intransigeante pour nos salaires.
Pour agir ensemble et gagner pour nos salaires et nos métiers, et les salaires publics, un seul vote : celui de la FSU.
Sophie Vénétitay