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La santé au travail : une priorité pour le SNES-FSU

Alors que les conditions de travail dans les établissements sont de plus en plus dégradées, le SNES et la FSU dénoncent les manquements du ministère et agissent pour défendre les personnels.

24 novembre 2022

C’est un fait que, désormais, plus personne ne conteste : les conditions de travail dans nos collèges et nos lycées sont de plus en plus indignes et la santé au travail se dégrade.

Des personnels épuisés et maltraités

Personnels mal payés, fatigués, méprisés… À la fois par l’administration des établissements et par le ministère, ça ne peut plus durer ! Contre cet état de fait préoccupant, le SNES et la FSU restent combatifs et se mobilisent tous les jours à la fois auprès des instances et aux côtés des collègues pour avoir accès aux conditions de travail que nous méritons.

Les chiffres, pourtant, sont éloquents : près de 7 collègues sur 10 déclarent un épuisement professionnel ; et ils sont presque autant à estimer qu’ils n’ont aucune perspective de carrière.

La réalité de nos métiers, c’est la dégradation de nos conditions de travail et de vie et la dévalorisation de notre travail (augmentation des effectifs dans les classes, inclusion sans moyens, réformes brutales et qui dénaturent nos métiers).  En balayant cette situation d’un revers de main avec le pacte « travailler plus pour gagner plus », le ministère aggrave les inégalités femmes / hommes. Une approche à la fois injuste et méprisante, qui ne peut plus durer.

Un manque criant de personnel de santé

Jeudi 18 novembre, Hervé Moreau, secrétaire national responsable du secteur « santé, travail, protection sociale » était invité à la 4ème édition de L’émission du SNES-FSU. Il revenait sur les manquements concernant les conditions de travail et le manque criant en matière de personnel médical.

La profession va plutôt mal. Ils sont une majorité à déclarer un épuisement professionnelle. Une enquête ministérielle confirme une étude du SNES : 75 des enseignants déclarent être débordées au moins une fois par semaine et ils sont 82% à déclarer que le cumul des injonctions fait perdre le sens du métier.

Hervé Moreau

Face au constat, est-ce que la création d’un Observatoire et d’un baromètre du bien-être suffiront ?

Plus que des mots, on a besoin de 470 médecins du travail – contre 60 en 2021, un chiffre qui baisse puisqu’ils étaient 70 en 2020.

La santé au travail protégée

Le SNES-FSU réclame un renforcement des instances et des dispositifs pour prendre en compte les enjeux de santé au travail et pour améliorer la lutte contre le harcèlement et les violences.

  • Amélioration des traitements de faits de violence contre les personnels : protection et respect des droits
  • Une visite médicale de droit tous les deux ans pour tous les agents
  • Prise en compte sérieuse de la qualité de l’air comme enjeu de santé au travail

Le SNES-FSU demande par exemple qu’il y ait des études d’impact à chaque fois qu’il y a une réforme, une réorganisation de service, une restructuration. En principe, l’employeur doit mener au préalable une étude d’impact sur la santé au travail.

Ce qu’on va faire, par la suite, c’est qu’on va continuer à interpeller le ministère, à rendre visibles toutes les situations de travail dégradées, inquiétantes, dangereuses et puis à rendre visible aussi et officiel tous les manquements du ministère.

Avec cette élection, pour la première fois, en votant pour les représentants au comité social d’administration, les personnels vont élire directement leurs représentants en matière de santé et sécurité au travail.

On est dans cette situation où on va continuer de pousser pour que l’employeur respecte ses obligations.

Hervé Moreau

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