De plus en plus d’élèves, de moins en moins de profs, de CPE, de PSy-En, d’AED ou d’AESH. Les personnels sont rincés, épuisés, et pourtant il leur est demandé de travailler plus pour gagner plus. Le SNES-FSU dit non au mépris affiché par le ministère et réclame une baisse d’effectifs par classe dès la rentrée prochaine.
Le nombre d’élèves ne cesse d’augmenter et va continuer à croître jusqu’en 2023. Les choix budgétaires du gouvernement contribuent à détériorer chaque jour davantage les conditions de travail, d’enseignement et l’offre de formations dans nos établissements : classes surchargées, suppression des options et de dédoublements.
Entre 2017 et 2022, 7900 emplois d’enseignant-es ont été supprimés : c’est comme si 175 collèges avaient été rayés de la carte.
Face au manque de personnel, plutôt que de revaloriser les salaires, le ministère et les rectorats ont préféré l’option bricolage avec le développement des job dating. Un mode de recrutement inacceptable et qui est surtout une manière d’ubériser nos métiers
Face à cette réalité, le SNES-FSU pose ses revendications.
Moins d’élèves par classes
Des classes et groupes aux effectifs réduits pour permettre à tous les personnels de faire leur travail dans de bonnes conditions.
- Pas plus de 24 élèves par classe en collège, 20 en zone d’éducation prioritaire
- Pas plus de 25 élèves en seconde et 30 dans le cycle terminal
- objectif d’un CPE pour 250 élèves, pour un exercice serein de l’ensemble des missions.
Élections professionnelles :