Quel baccalauréat voulons-nous?
Le ministère de l’Education nationale lance des consultations, selon un calendrier et une méthode qui restent, aujourd’hui, très flous. On sait seulement que le but affiché est de mettre en place un « nouveau » baccalauréat pour la session 2021, avec réforme inévitable du lycée dès la rentrée prochaine.
Réforme des affectation post-bac : La logique du tri
En cette rentrée, des milliers de bacheliers se sont retrouvés sans affectation ou affectés dans des disciplines ou des établissements éloignés de leurs choix. Le Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a donc décidé de lancer dans la précipitation dès juillet une concertation de grande ampleur.
Post-bac : des places plutôt que le tri
Après les difficultés à affecter les bacheliers 2017, trop nombreux au regard des capacités d’accueil du supérieur, le Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (MESRI) annonce un réforme en des modalités d’affectation dès la prochaine session du bac, celle de juin 2018 !
L’œil du cyclone ?
Les rentrées se suivent et se ressemblent… Pour combien de temps ? Rien n’est véritablement ressorti de la synthèse ministérielle du bilan de la réforme du lycée de 2010, sinon quelques ajustements de programmes et l’amplification des dispositifs comme celui du droit au redoublement après un échec au baccalauréat. Les annonces de l’actuel ministre de l’Education nationale se multiplient et laissent entrevoir, malgré les dénégations, une volonté politique de transformer profondément le lycée général et technologique.
Programmes: Nouveautés, aménagements et adaptations pour la rentrée 2017
En cette rentrée 2018, les programmes ont connu ou vont connaître certains aménagements ou allègements. Hors mis les habituelles mises à jour des programmes des sections internationales ou binationales, les nouveautés concernent particulièrement la série Hôtellerie et restauration dont les textes fixant les nouvelles épreuves de baccalauréat viennent d’être publiés. Il s’ajoute les aménagements de programmes de Seconde en mathématiques et Physique-Chimie conçus pour faire le lien avec le cycle4 du collège. Cet article est mis à jour au fur et à mesure des publications du Bulletin officiel.
APB, de la gestion de flux à la gestion de crise
A quelques jours du début des épreuves écrites du Baccalauréat, de nombreux candidats étaient mis « en attente », y compris sur des formations ouvertes à tous, ou bien recevaient des propositions incohérentes. Un grand nombre d’entre eux n’a toujours pas d’affectation dans l’enseignement supérieur.
APB en Ile-de-France : Incompréhension et consternation après le premier tour
La première phase des résultats APB a commencé hier, jeudi 8 juin. Pour beaucoup d’élèves et d’enseignants de nos trois académies franciliennes, c’est la consternation, la colère et l’incompréhension qui dominent. Les propositions d’admission faites aux élèves n’ont aucune cohérence. De plus, de nombreux élèves n’ont aucune réponse sur aucun de leurs voeux, alors même […]
“Muscler le bac”… Ou le défendre ?
« J’ai toujours été un défenseur inconditionnel du baccalauréat » a assuré le nouveau ministre de l’Éducation nationale pour annoncer l’ouverture prochaine de discussions, sans en préciser pour autant le calendrier. Il s’agirait de « muscler » le bac pour qu’il retrouve son « utilité profonde », un bac qui ne serait pas une « évaluation finale » mais un « tremplin ». Il existe donc bien un projet ministériel mais réduit pour l’instant à une position de principe. Que recouvrent donc ces déclarations finalement assez sibyllines ?
La situation des professeurs de LVER après les réformes
C’est avant tout l’amour de la discipline qui motive la plupart des étudiants à choisir la carrière enseignante. C’est particulièrement le cas des professeurs de Langues vivantes étrangères ou régionales (LVER), animés par une passion pour la langue qu’ils ont choisie, ainsi que par la culture liée à cette langue. Au-delà d’études souvent longues, ils […]
Vers un lycée pour toutes et tous !
Chercheurs et enseignants étaient réunis par le SNES-FSU le 29 mars dernier pour un colloque national sur le thème d’un lycée pour toutes et tous. Avec de plus en plus d’organisations et de personnalités civiles ou politiques, le SNES-FSU revendique une scolarité obligatoire portée à 18 ans répondant à la demande sociale. Il s’agit de permettre à tous les jeunes d’accéder à de hauts niveaux de diplôme et de qualification, de partager les outils d’émancipation par l’accès à une culture commune nécessaire pour comprendre le monde, agir en citoyen éclairé et permettre une insertion sociale et professionnelle réussie.
Un lycée pour toutes et tous !
Le monde du début du 21ème siècle est marqué par une accélération des évolutions scientifiques et techniques, des mutations dans les rapports sociaux et de nouveaux enjeux tant politiques qu’économiques. Dans ce monde à la fois plus riche et plus inégalitaire, carrefour de cultures, des pans entiers de la population peinent à trouver leur place. […]
Colloque national : le lycée pour toutes et tous
Le champ de l’éducation occupe jusqu’à maintenant une place singulièrement réduite dans le débat politique en ces temps de campagne électorale. Certes, la ministre de l’Education nationale appelle de ses voeux une scolarité allongée à 18 ans, mais sans pour autant préciser les modalités ou le contenu d’une telle mesure. Le SNES-FSU veut donc remettre au coeur du débat la question du lycée pour toutes et tous lors d’un colloque organisé le mercredi 29 mars au lycée polyvalent d’Aubervilliers. La réflexion se poursuivra le lendemain par une journée de stage syndical au SNES, 46 avenue d’IVRY à Paris.
Inscription et dépôt des contributions : secretairesg@snes.edu
Réforme du lycée: le bilan impossible?
Depuis presque un an, le Ministère dit vouloir conduire un bilan de la réforme du lycée en vigueur depuis 2010… Ce jeudi 6 octobre, il convie les organisations syndicales à réfléchir à des “axes de réflexion” sur la base de thèmes présentés tout au long de l’année dernière lors de groupes de travail. Pourquoi cette impression de “sur place”? Avec un ordre du jour, quasi identique à celui de novembre dernier, une “synthèse” des discussions transformée en “constats” portant sur le bilan de la réforme et de pseudo réponses à des questions biaisées, l’essentiel semble volontairement éludé. Au travers de fiches thématiques (voir ci-joint), le SNES-FSU montre pourtant que le lycée, tel qu’il est devenu, ne permet pas de réaliser les ambitions de démocratisation que la Loi de Refondation entendait porter.
Education prioritaire: Que deviennent les lycées?
Aucun lycée ne figure dans la liste des établissements classés en Education prioritaire à la rentrée 2015 et pour le Ministère, ils ne semblent pas avoir vocation à en faire partie. Le SNES-FSU, le SNUEP-FSU et le SNEP-FSU demandent donc l’ouverture rapide de discussions sur ce dossier dans un courrier à la Ministre et réclament une carte de l’EP pour les lycées.
Alerte sur les effectifs en lycée!
Les dernières statistiques publiées par le Ministère confirment l’augmentation significative des effectifs par classe.
Rentrée 2016 au lycée… être ou avoir ?
48000 élèves supplémentaires sont attendus à la rentrée dans les lycées généraux et technologiques. L’augmentation des effectifs se poursuit et s’accentue sous les effets conjoints de la poussée démographique, de la fin du redoublement en Troisième et du manque de places dans la voie professionnelle. On sait déjà que les moyens engagés ne sont pas à la hauteur des besoins car chaque Rectorat s’est appliqué à limiter les créations de postes et les dotations horaires, d’autant plus que, très souvent, les moyens ont été prioritairement attribués aux collèges pour la mise en œuvre de la réforme, façon d’en limiter provisoirement les dégâts. Ce sont les options et les groupes à effectifs réduits qui en font les frais.
La fin du redoublement: la gestion de flux comme seul horizon pédagogique ?
Le redoublement devient désormais l’exception et seules les familles peuvent le demander. Vous trouverez ici un modèle de lettre pétition qui reprend l’ensemble des problèmes que pose cette nouvelle disposition. Alors que tous les dispositifs supposément prévus actuellement en collège comme en lycée (AP, PPRE, stages de remise à niveau…) pour pallier la difficulté scolaire font la preuve au quotidien de leur échec ou de leur dévoiement, le Ministère supprime brutalement la possibilité pour le conseil de classe de prononcer une décision de redoublement, sans pour autant prévoir de réinjecter les moyens ainsi économisés pour prendre en charge dans l’année supérieure des élèves qui auraient accumulé des lacunes ou des retards d’apprentissage ! Le redoublement n’est certes pas une panacée mais faire comme si les difficultés scolaires n’existaient pas relève de la faute. C’est une politique à courte vue de gestion de flux… Au mépris de toute considération pédagogique !
Quels moyens pour faire réussir les élèves ?
L’accompagnement personnalisé était présenté comme la clé de voûte de la réforme de 2010. Mis en place de façon erratique dans les établissements, il a été rapidement considéré comme une variable d’ajustement des services des enseignants. Quel bilan peut-on tirer aujourd’hui de la mise en place de l’AP et de tous les autres dispositifs supposés pallier la difficulté scolaire ?
Bilan de la réforme du lycée: une semaine, une question… (1)
La réforme du lycée a-t-elle amélioré les conditions de travail ? En voilà une question qui mérite d’être posée !
Quelle refondation pour le lycée ? Chaque semaine, une question permettra de faire le point sur l’état du lycée général et technologique. C’est l’heure du bilan!
« Le lycée connaît trop d’échec » affirmait, péremptoire, le texte annexé à la Loi de refondation ! Présenté comme trop coûteux et peu efficace, le lycée devait donc connaître à partir de 2014 des « évolutions substantielles ». Qu’en est-il réellement ? Rien … Ou si peu … Dans la continuité de la réforme Chatel !