Parcoursup, au service du séparatisme
Au delà de l’exemple du lycée Stanislas, les propos ministériels sur l’enseignement privé sont un puissant révélateur des ressorts des politiques publiques actuelles et de leurs effets dévastateurs sur la société toute entière. Il en va de Parcoursup comme du reste : cachée sous le discours de la liberté de choix, la loi orientation et réussite des étudiants, avec son avatar, Parcoursup, constitue un outil majeur de ségrégation sociale.
Parcoursup 2024, le ministère persévère dans l’erreur
Alors que la plateforme Parcoursup ouvre cette semaine, le ministère de l’enseignement supérieur annonce des aménagements de la procédure pour en “optimiser” l’efficacité, c’est à dire en perfectionner la capacité à sélectionner les candidatures et à promouvoir l’enseignement supérieur privé.
A la moulinette de Parcoursup
Alors que les candidats à l’enseignement supérieur découvrent ce 1er juin les premiers résultats de Parcoursup , il convient de revenir sur ce qui constitue le coeur d’un système éducatif où plus rien n’échappe à la mécanique de mise en concurrence et de sélection. Il est aussi essentiel de revenir sur ce qui permet d’infliger à des générations complètes de jeunes une telle violence institutionnelle, à savoir le mensonge permanent de l’institution sur les objectifs réels des réformes. Le pouvoir en place n’a jamais assumé sa volonté politique d’en finir avec l’émancipation par les savoirs et les diplômes. Il n’a jamais revendiqué l’abandon de l’objectif d’élévation générale des qualifications de la population. Et pourtant, c’est de ces renoncements et donc, du mensonge, qu’est né Parcoursup.