Partout, les droits des femmes sont la cible privilégiée des obscurantismes. Remis en cause par le patriarcat, ils sont particulièrement attaqués dans un contexte de montée des droites extrêmes. 72 % des personnels de l’Éducation nationale sont des femmes mais leur présence décroît au fur et à mesure que l’on monte dans la hiérarchie et la pyramide des salaires. Malgré des grilles de rémunération identiques, les femmes gagnent en moyenne 13 % de moins à temps de travail équivalent. L’égalité femmes-hommes ne doit pas être “slogan” mais un droit effectif . Nous exigeons des mesures pour :

• garantir l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes : égalité de salaire et de pension (transformation des HSA, primes et Pacte en heures postes, revalorisation indiciaire), mixité des métiers, prise en compte spécifique de la santé des femmes au travail, lutte contre les VSS au travail, prise en compte de l’impact des violences conjugales sur le travail par l’employeur…

• améliorer les droits des femmes en France et dans le monde : droit des femmes à disposer de leur corps, accès garanti à l’IVG, meilleure prise en compte de la santé des femmes, accès amélioré aux droits familiaux, loi cadre intégrale pour lutter contre les VSS, lutte contre les gouvernements qui mènent des politiques libérales et appauvrissent toujours plus les femmes…

Le SNES-FSU s’engage aussi à l’intérieur de son organisation et veille à la place des femmes dans le syndicalisme  : mise en place d’une cellule de veille syndicale contre les VSS, prise de paroles des femmes à l’interne, représentativité des femmes dans les instances…