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Le monde du début du 21ème siècle est marqué par une accélération des évolutions scientifiques et techniques, des mutations dans les rapports sociaux et de nouveaux enjeux tant politiques qu’économiques.

Dans ce monde à la fois plus riche et plus inégalitaire, carrefour de cultures, des pans entiers de la population peinent à trouver leur place. Trouver un sens à sa vie et pouvoir la vivre dignement en disposant de son libre arbitre exige d’accéder à une culture partagée riche et variée. Nombre d’organisations combattent pour tenter de limiter les inégalités sociales, les corriger, les amoindrir et la tâche est énorme, sur tous les continents, en France également dans tous les territoires, dans tellement de lieux.
L’éducation a pour ambition de préparer les futurs adultes afin qu’ils puissent bénéficier d’une insertion économique, sociale, culturelle qui leur permette de vivre une vie sereine de femmes et d’hommes indépendant.e.s. Les personnels de l’éducation veulent être des acteurs essentiels de la lutte contre les inégalités, en faveur des classes populaires, et de leurs enfants.

Mais pour relever ce défi il faut que chaque jeune puisse bénéficier d’une scolarité ambitieuse et cohérente. Il y faut des moyens et du temps. La prise en charge de cette ambition, par la collectivité, la Nation, doit débuter dès l’école maternelle et se prolonger jusqu’au début de l’âge adulte. Ainsi le SNES-FSU, avec de plus en plus d’organisations et de personnalités civiles ou politiques, revendique une scolarité obligatoire portée à 18 ans répondant à la demande sociale. Il s’agit de permettre à tous
les jeunes d’accéder à de hauts niveaux de diplôme et de qualification, de partager les outils d’émancipation par l’accès à une culture commune nécessaire pour comprendre le monde agir en citoyen éclairé et permettre une insertion sociale et professionnelle réussie.

Ce droit au « lycée pour toutes et tous » sera une nouvelle révolution progressiste de notre société, c’est pourquoi nous le revendiquons haut et fort !

Signataires:
Groupe de recherche sur la démocratisation scolaire (GRDS)
Jérôme Deauvieau, GRDS, PU de sociologie ENS Paris,
Jeanine Reichstadt, GRDS, prag honoraire de philosophie ESPE de Créteil.
Alain Beitone, GRDS, membre du SNES.
José Tovar, GRDS, membre du SNES,
Tristan Poullaouec, GRDS, MCF en sociologie Université de Nantes.
Philippe Lecornu, GRDS sociologue Université de Versailles.
Jean-Pierre Terrail, GRDS, professeur honoraire en sociologie, université de Versailles. Alain Becker GRDS, enseignant d’EPS, syndicaliste.


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