Évolution du vademecum « ECE 2023 » de janvier à octobre 2022… mais nouvelle mouture de l’épreuve maintenue !
L’ordre des paragraphes a été remanié, les différents types de sujets ne sont pas explicitement cités dans la table des matières modifiée, gommant ainsi un effet « catalogue ».
L’Inspection générale annonce, dans l’introduction, qu’il s’agit de préciser et de répondre aux diverses propositions suscitées par la première édition et que le document, publié début 2022 était destiné à préparer les élèves de 1re dès cette rentrée…
Quel paradoxe puisqu’elle nous l’impose en Terminale dès la session du Baccalauréat 2023 !
La motivation de l’IG transparaît nettement dans cette dernière édition : moins de schémas, de tableaux et beaucoup plus d’explications littérales, redondantes parfois (« diversification des compétences testées, réflexion scientifique, sens critique »), multiplication des exemples concrets, nouvelle annexe (de statistiques mathématiques)… Une édition augmentée donc (plus de 30 pages au lieu de 24), ce qui révèle certes, le souci de se faire comprendre de la profession grâce à cet effort didactique, mais témoigne aussi de l’usine à gaz que sont en train de devenir ces ECE.
Quant aux élèves de la spécialité SVT -nos élèves – qui peinent à assimiler et comprendre l’abondance des notions du programme, ils semblent bien être les grands oubliés de l’IG et du MEN.
Le SNES-FSU a plusieurs fois demandé le report de l’instauration de cette nouveauté qui semble complètement déconnectée des réalités du terrain ; l’IG s’entête à croire que les élèves peuvent réussir les différents types d’ECE sans entrainements répétés.
Le SNES-FSU exige que les épreuves de spécialité et donc de l’ECE soient reportées en juin : il y va de la crédibilité de notre enseignement, notamment de son aspect pratique et expérimental.