Les premières demi-journées banalisées sur le projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture ont eu lieu dans plusieurs départements ou académies La profession s’est engagée dans la consultation, malgré quelques « dysfonctionnements ».
Si certains chefs d’établissement ou DASEN ont tenté d’imposer des débats sur le conseil école-collège ou sur la continuité primaire collège, dans beaucoup d’établissements des débats importants ont eu lieu, en particulier sur les modes d’évaluation des élèves et sur leurs différentes finalités. La plupart des discussions se sont soldées par une réaffirmation du rejet du LPC par la profession.
Des débats importants
Dans de nombreux cas, les enseignants ont renseigné le questionnaire dans la foulée, même si le grand nombre de connexions a bloqué la plate forme d’accès. Rappelons que la demi journée banalisée a été accordée par le ministère pour mener le débat collectif et non pour remplir le questionnaire qui, lui, est individuel.
Les personnels en lycée ne peuvent mener ce débat collectif, aucune demi-journée banalisée n’étant organisée dans les lycées malgré nos demandes.
Les lycées et des langues oubliés
Or, la question du socle commun concerne aussi l’articulation Troisième-Seconde et, à terme, l’écriture des programmes du lycée. Si les collègues de lycée peuvent renseigner le questionnaire ministériel en ligne, ils ne peuvent pas indiquer leur discipline ni préciser qu’ils sont CPE. Quant aux enseignants de langues anciennes en collège, ils ne peuvent s’identifier que comme enseignant de français, oubli significatif dans le contexte actuel de fusion des CAPES de lettres modernes et classiques…
Attaché à l’unité et à la cohérence du second degré, le SNES-FSU appelle tous les personnels à continuer de faire vivre les débats dans les établissements et à renseigner le questionnaire ministériel en s’appuyant notamment sur les documents qu’il a mis en ligne :
www.snes.edu/Questionnaire-socle-commun-pistes.html
Sandrine Charrier