Le rapport de l’IG sorti début mars a fait grand bruit. Et pour cause. Les mots sont choisis et loin d’être anodins : élèves qui expriment « l’impression que cela les met constamment sous pression », complexification du bac et une critique de fond particulièrement forte « il semble que se soit instituée une confusion entre la logique de la certification et la logique de la formation ». C’est une nouvelle pierre dans le jardin de Jean-Michel Blanquer et pas la moindre.
Les critiques sont désormais quasi unanimes, qu’elles viennent des professionnels, des parents ou des élèves. Aujourd’hui, une question s’impose : qui veut encore des E3C ?
Manifestement, plus grand monde… Le ministre affirme qu’il est prêt à faire évoluer ces épreuves. Après la crise grave et inédite que l’Éducation nationale vient de vivre, ces évolutions ne peuvent être cosmétiques. Dans l’intérêt des élèves, des personnels et de l’institution. Car même l’IG le dit…