Lors du Conseil Supérieur de l’Education de ce 12 octobre, le SNES-FSU a alerté solennellement le ministre des tensions qui pèseront sur les personnels comme sur les élèves en raison d’une cadence de travail difficilement soutenable. Dans le même temps, le communiqué de l’ensemble des syndicats de l’enseignement secondaire de la FSU a détaillé les priorités et les mesures d’urgence qui doivent s’imposer au ministère.
Le SNES-FSU inscrit ses revendications dans celles des associations de spécialistes qui appelle le ministre à revoir dès cette année les modalités du baccalauréat. On retrouvera ICI le communiqué de la conférence des associations de spécialistes publié le 17 octobre.
A l’impossible, nul n’est tenu !
Dans l’attente des nécessaires annonces ministérielles sur des aménagements, le SNES-FSU appelle les collègues à suivre les consignes des associations de professeur.es spécialistes, comme l’APSES en SES ou l’APHG pour la spécialité HGGSP, qui conseillent, pour le moment, de ne pas traiter certaines parties des programmes.
Il appuie les revendications publiées ce 17 octobre dans le communiqué de la Conférence des associations de spécialistes.
Mesures d’urgence
Afin de préserver la santé des collègues et le rythme des apprentissages, les syndicats de la FSU concernés par l’enseignement secondaire exigent du ministère pour cette session 2024 de suspendre les modalités d’examen parues au BO du 28 septembre et de renouer avec le dialogue afin de publier un calendrier plus respectueux des personnels et des contraintes organisationnelles.
Dans l’immédiat, il faut acter les dispositions suivantes :
- des allègements ou aménagements des programmes d’examen pour chaque épreuve de spécialité ;
- le retour à une épreuve unique par discipline,
- la transformation du grand oral en épreuve de soutenance de projet dans la voie technologique, et, dans la voie générale, en contrôle oral portant sur les mêmes attentes disciplinaires que l’épreuve écrite de spécialité.
Toutes les réformes éducatives depuis 2018 ont participé à la dégradation de la formation des jeunes. Rarement les jeunes n’ont été aussi mal préparé·es à des poursuites d’études. C’est pourquoi il est nécessaire de revoir à terme la totalité de l’organisation du bac et des enseignements en lycée général et technologique. Cela ne peut se faire que dans le cadre d’une large concertation.
Des outils pour informer et mobiliser
Le SNES-FSU publie ici tous les outils nécessaires à l’information et à la mobilisation avec le communiqué de presse intersyndical du 11 octobre, des modèles de motions, courriers aux IPR, lettres aux parents d’élèves, tracts , etc… Il appelle à diffuser le plus largement possible les revendications pour cette session 2024 du bac et au-delà , pour la remise à plat de réformes, du bac, du lycée et de l’accès à l’enseignement supérieur qui ont fait la preuve de leur nocivité.
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