Toutes les formations de l’enseignement supérieur, y compris celles réputées « non sélectives » auront désormais la possibilité de classer leurs étudiants selon leur dossier. Le bac (ou son équivalent) est donc nécessaire mais pas suffisant pour une affectation à l’Université.
Trois cas de figure se présentent :
• l’avis est positif quand le futur bachelier a un profil qui correspond aux attendus de la formation envisagée ;
• ceux dont le dossier semblerait incomplet, l’inscription peut être subordonnée à un parcours de formation personnalisé et à des dispositifs de remédiation ;
• enfin, en cas de manque de places, tous ceux dont le dossier est jugé insuffisant sont refusés. En dernier recours, le recteur doit proposer l’inscription à une autre formation considérée comme « proche » des vœux du candidat dans la région académique où il est domicilié.
La liberté de s’inscrire dans l’établissement de son choix disparaît du projet de loi ainsi que la priorité d’affectation dans l’académie où a été obtenu le bac. En clair, le bachelier ne choisit plus mais sera choisi.