Les députés ont adopté le 21 février une résolution sur les sciences et le progrès dans la République, invitant notamment le gouvernement à renforcer l’enseignement des sciences. Un point d’appui pour développer une culture commune scientifique et technologique que le SNES-FSU appelle de ses vœux.
Cette résolution qui encourage à adopter des mesures concernant les sciences et la technologie, pour le bon fonctionnement de notre démocratie et la formation de citoyens éclairés et responsables, a été portée par des députés de l’Office parlementaire des choix scientifiques et techniques (OPECST), ayant pour mission d’« éclairer l’action du Parlement en matière scientifique et technologique », en recueillant des informations, en mettant en place des programmes d’études et en procédant à des évaluations. Ils suggèrent en particulier le renforcement de l’initiation aux sciences dès l’école élémentaire et soulignent l’importance de la démarche scientifique tout en s’inquiétant de la qualité de ces enseignements dans le secondaire. La résolution encourage l’interaction entre les disciplines dès le lycée. Elle « invite en particulier le gouvernement à étoffer la partie du programme de philosophie consacrée aux sciences et à l’épistémologie au lycée et dans l’enseignement supérieur… ».
Pour un renforcement des sciences
Ces préconisations entrent en résonance avec les propositions du SNES-FSU concernant la place des sciences, de l’histoire des sciences, de l’épistémologie, dans le cadre d’horaires suffisants, de programmes repensés et de conditions d’enseignement permettant des pratiques pédagogiques diversifiées en groupes réduits. La réforme Chatel du lycée et la réforme du collège ont en effet mis à mal ces enseignements.
Le colloque du SNES-FSU « Un lycée pour toutes et tous », le 29 mars, permettra de débattre de toutes ces questions, notamment dans le cadre de la table ronde « Quelle formation scientifique pour tous les jeunes ? »
Anne-Sophie Legrand