Le déclassement salarial de nos professions est une réalité qui a des conséquences catastrophiques, au quotidien, pour les personnels, mais aussi pour l’avenir du service public, tant il pèse sur la crise de recrutement. Le SNES-FSU a porté auprès des candidats l’impératif d’une revalorisation sans contreparties, d’autant plus urgente dans le contexte actuel (augmentation des prix, notamment des carburants ces derniers jours, annonce électoraliste du dégel du point d’indice, mesures catégorielles insuffisantes à l’image d’un Grenelle de l’Éducation très loin de la revalorisation « historique » vantée par Jean-Michel Blanquer). Quelles ont été leurs réponses ? Découvrez les dans la vidéo ci-dessous !
Retrouvez les vidéos de la soirée : toutes les interventions des représentants des candidats et les interpellations du SNES-FSU sur les autres thèmes (moyens, métiers, réformes etc)
Salaires : le bilan d’un quinquennat
Pour les certifiés, CPE et Psy-ÉN, le salaire de recrutement atteint un niveau historiquement bas à 1,14 fois le SMIC. Ils sont donc éligibles à la prime d’activité. Dans la 5e économie mondiale, des cadres A de la Fonction publique recrutés à bac +5 après un concours difficile relèvent d’une politique de lutte contre la pauvreté ! Après 11 ans de carrière, ils en sont à 1969 euros nets mensuels et il faut attendre 14 ans de carrière pour dépasser les 2000 euros nets.
Rien n’a été fait pour les AED qui sont toujours dans une précarité inacceptable !
Quant aux AESH, les maigres perspectives de progression salariale se sont envolées avec l’inflation qui atteint un niveau très élevé ces derniers mois.
La ministre de la Fonction Publique vient d’annoncer un dégel du point d’indice : cette annonce à visée électoraliste ne trompe personne. On notera d’ailleurs qu’Amélie de Montchalin n’a toujours pas précisé, à ce jour, le détail de ces annonces. (voir le communiqué de la FSU : pendant la campagne, le mépris continue).
La question salariale est cœur des préoccupations. Le SNES-FSU la porte sans relâche, c’est en ce sens qu’il a porté cette revendication auprès des représentants des candidats à la présidentielle et qu’il poursuivra les mobilisations pour obtenir une revalorisation sans contreparties.