Partout, l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite, est synonyme de régressions pour les droits pour les femmes. C’est le cas dans plusieurs pays d’Europe notamment comme l’Italie, la Hongrie ou la Pologne. En Italie, les associations anti-IVG ont maintenant accès aux centres de conseil, étape indispensable pour les femmes voulant avorter. En Hongrie, les femmes enceintes sont obligées d’écouter le rythme cardiaque du fœtus avant d’avorter. En Pologne l’IVG est interdit depuis 2020 dans la majorité des cas.

Si nous pouvons nous féliciter qu’en France, la lutte a permis l’inscription de « la liberté garantie  à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse », cela ne suffit pas ! L’IVG doit devenir un droit garanti par l’État sur tout le territoire avec :

– un accès aux soins pour toutes, sur tous les territoires, tout le long de l’année avec la réouverture des centre IVG fermés, des maternités et hôpitaux de proximité, le maintien de l’offre en ville.

– la garantie pour toutes du choix des méthodes pour l’IVG et la contraception.

– une politique claire et forte impulsant des campagnes publiques d’informations sur les droits sexuels et reproductifs ainsi que les séances d’éducation à la vie affective et sexuelle en milieu scolaire prévues par la loi du 4 juillet 2001

– une politique de production publique des médicaments essentiels, incluant ceux nécessaires à l’IVG, pour éviter toute pénurie. Cela passe par la création d’établissements pharmaceutiques nationaux et européens financés par les fonds publics, pour produire, diffuser et gérer les stocks de médicaments.


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