Après la publication du décret 2022-1534 « Éducation prioritaire » du 8 décembre 2022, les DPE ont supprimé le versement des indemnités à tous les PsyEN EDO afin de les recalculer.

L’incompréhension a laissé la place à la colère chez les PsyEN et DCIO du SNES-FSU. Pour une administration chantre de la RH de proximité, « soucieuse du bien-être de ses personnels », le procédé est brutal.

En effet, il s’agit de faire correspondre le montant des indemnités REP et REP + au plus juste « du temps effectif » réalisé et non plus de manière forfaitaire.

Or, les PsyEN EDO ont en charge le CIO et les lycées qui ne sont pas concernés par l’éducation prioritaire. Si cette application à la calculette peut améliorer la situation des 362 PsyEN exerçant en REP+, elle dégradera celle des 730 collègues travaillant en REP. Du grand art !

Cette décision totalement injustifiée va mettre à mal des équipes de CIO déjà éprouvées.

Le travail effectué dans les établissements déborde inévitablement le temps de permanences. De plus, le travail en REP et REP+ ne relève pas, comme pour les enseignants, d’une mutation mais d’une répartition du secteur. Double injustice !

Et que dire de la prime des Inspecteurs de l’Éducation nationale, liée au pilotage d’au moins un réseau d’éducation prioritaire, quand les DCIO oubliés ne la toucheront pas…

En réponse… le silence complet affiché de la DGRH, une fin de non-recevoir aux demandes d’audience.

Il va falloir imposer une prise en compte de la réalité à ces spécialistes de la calculette !


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