Rentrée 2024 SNES-FS


Au collège, des dégâts collatéraux en raison du choc des savoirs

Le nouveau choc des savoirs a des conséquences sur les priorités au sein de nombreux établissements, et dégrade les conditions de travail aussi bien pour les élèves que pour les personnels : les groupes de niveaux en Sixième et Cinquième ont souvent eu raison des groupes à effectifs réduits en SVT !

Un DNB remodelé mais non acté sous sa nouvelle mouture, avec une place plus conséquente aux écrits…et un possible sujet Sciences sur uniquement le programme de Troisième. Avec l’absence de repères annuels forts depuis collège 2016, les progressions sont aussi diverses que variées. Que dire aux élèves et à leurs parents pour les rassurer, face à cette épée de Damoclès : le DNB obligatoire pour le passage en Seconde. Cela irait totalement à l’encontre de la volonté du SNES-FSU qui prône, par son projet éducatif, une École démocratisante, et tournée vers une culture commune pour toutes et tous.

Au lycée

La réforme Blanquer a placé la spécialité SVT dans une situation instable entre choix de la discipline et renoncement « stratégique » pour Parcoursup.

L’abandon d’une spécialité en Terminale nuit gravement à la construction d’une culture scientifique cohérente malgré l’ajout de l’option mathématiques complémentaires financée sur les maigres « marges d’autonomie » des établissements.

L’enseignement scientifique commun à l’ensemble des élèves du lycée général se heurte à des hétérogénéités d’élèves considérables (avec ou sans spécialité SVT) mais aussi à des programmes éloignées des appétences des lycéen-nes.

Au collège :

  • Une réécriture des programmes avec des repères annuels forts
  • Un temps nécessaire pour développer chez les élèves de réelles capacités scientifiques
  • Des horaires en SVT et physique-chimie clairement identifiés en Sixième

Au lycée :

  • Un enseignement fondé sur la pratique expérimentale associés à des contenus exigeants et accessibles.
  • Un cursus scientifique cohérent qui reste ouvert à des choix d’orientation non précoces
  • Une meilleure rémunération pour la préparation et l’évaluation des ECE, et ce dans tous les lycées

Au collège comme au lycée :

  • Des groupes à effectifs réduits garantis dans une grille nationale pour une expérimentation en toute sécurité, et source de savoirs,
  • Des programmes annuels raisonnables, avec des objectifs clairement définis, en intégrant pleinement les enjeux sociétaux et environnementaux
  • Un DNB reconstruit autour de notions disciplinaires,
  • La remise à plat des réformes inégalitaires du collège, du lycée et de Parcoursup




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