La Ministre de l’Education Nationale reprend ainsi à son compte le postulat pourtant contestable d’un lycée trop coûteux sans envisager une seule seconde sa dimension en terme d’investissement éducatif. Elle énumère à l’envi les exemples d’économies réalisées grâce aux réformes de ses prédécesseurs de gouvernements pourtant de droite et se félicite des économies d’échelle , de l’augmentation du nombre d’élèves par classe, du non-financement des options facultatives… Elle appelle à poursuivre dans ce sens ! Morceaux choisis: « La question soulevée par la Cour de réduire le volume des enseignements mérite d’être posée. C’est pourquoi, un bilan des réformes des lycées sera lancé cet automne pour analyser le résultat des différentes mesures mises en place. Il est nécessaire, avant toute conclusion sur le volume des horaires d’enseignement, d’apprécier l’efficacité des nouveaux dispositifs tels que l’accompagnement personnalisé, les enseignements d’exploration ou les travaux personnels encadrés. Par ailleurs, la réforme du lycée a introduit davantage d’autonomie des établissements dans l’utilisation de leur dotation horaire, ce qui nécessite d’analyser l’évolution du comportement des acteurs pour mieux utiliser leur marge de manoeuvre » « en réponse à la préconisation de la Cour visant à conforter l’autonomie des établissements en généralisant la contractualisation tripartite entre lycées, État, régions, prévue par la loi du 8 juillet 2013, j’ai encouragé la généralisation de cette pratique en signant une instruction aux recteurs (circulaire n° 2015-004 du 14 janvier 2015) » « je tiens à souligner les efforts réalisés chaque année par le ministère pour réduire le coût du lycée général et technologique. Ainsi, on constate que l’indicateur heures d’enseignement par élève (H/E) a régulièrement baissé : 1,39 en 2008-2009, 1,37 en 2011-2012 ; 1,34 en 2012-2013, 1,32 en 2013-2014 et 1,30 en 2014-2015, soit – 6,5 % en quatre ans. » « S’agissant des enseignements à faible effectif, notamment pour les enseignements optionnels, ils ne sont généralement pas pris en compte pour la détermination de la dotation de l’établissement, qui doit dégager des ressources pour les mettre en place.» « Les potentialités offertes par le développement des technologies d’enseignement à distance peuvent permettre d’élargir l’offre d’options de formation proposée dans les établissements, notamment pour les disciplines les plus rares. Au-delà d’usages mesurés, l’extension de ces technologies à un volume significatif d’enseignements poserait au plan pédagogique le problème du rapport entre l’élève et l’enseignant en dehors de tout lien présentiel. » Pour lire l’intégralité du rapport: « La question soulevée par la Cour de réduire le volume des enseignements mérite d’être posée. C’est pourquoi, un bilan des réformes des lycées sera lancé cet automne pour analyser le résultat des différentes mesures mises en place. Il est nécessaire, avant toute conclusion sur le volume des horaires d’enseignement, d’apprécier l’efficacité des nouveaux dispositifs tels que l’accompagnement personnalisé, les enseignements d’exploration ou les travaux personnels encadrés. Par ailleurs, la réforme du lycée a introduit davantage d’autonomie des établissements dans l’utilisation de leur dotation horaire, ce qui nécessite d’analyser l’évolution du comportement des acteurs pour mieux utiliser leur marge de manoeuvre » – « en réponse à la préconisation de la Cour visant à conforter l’autonomie des établissements en généralisant la contractualisation tripartite entre lycées, État, régions, prévue par la loi du 8 juillet 2013, j’ai encouragé la généralisation de cette pratique en signant une instruction aux recteurs (circulaire n° 2015-004 du 14 janvier 2015) » – « je tiens à souligner les efforts réalisés chaque année par le ministère pour réduire le coût du lycée général et technologique. Ainsi, on constate que l’indicateur heures d’enseignement par élève (H/E) a régulièrement baissé : 1,39 en 2008-2009, 1,37 en 2011-2012 ; 1,34 en 2012-2013, 1,32 en 2013-2014 et 1,30 en 2014-2015, soit – 6,5 % en quatre ans. » – « S’agissant des enseignements à faible effectif, notamment pour les enseignements optionnels, ils ne sont généralement pas pris en compte pour la détermination de la dotation de l’établissement, qui doit dégager des ressources pour les mettre en place. » – « Les potentialités offertes par le développement des technologies d’enseignement à distance peuvent permettre d’élargir l’offre d’options de formation proposée dans les établissements, notamment pour les disciplines les plus rares. Au-delà d’usages mesurés, l’extension de ces technologies à un volume significatif d’enseignements poserait au plan pédagogique le problème du rapport entre l’élève et l’enseignant en dehors de tout lien présentiel. »

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