Témoignages : ici.
Les plans de formation varient selon les académies : tous les collègues sur site, en vagues de collègues par bassins etc. Certains sont en cours, d’autres ne commencent qu’au printemps. Plusieurs modalités d’action sont possibles, à discuter avec les collègues de votre établissement, en choisissant celle qui permettra l’implication d’un maximum de collègues :
Proposition 1 : ne pas se rendre à la « formation ». Informer les collègues que ce refus peut les exposer au retrait d’un trentième de salaire si la formation se déroule sur leurs heures de cours, comme lors d’une journée de grève, vu que chacun devrait avoir reçu un « ordre de mission ». Il peut aussi conduire à une sanction disciplinaire pour service non fait si la formation est organisée sur les heures de service (voir notre vademecum). Le SNES-FSU a déposé un préavis de grève pour couvrir les collègues qui choisiraient collectivement cette modalité d’action. Il est aussi possible de demander le maintien de ses cours ce jour-là. Cette option rencontre en général du succès auprès des parents d’élèves.
Proposition 2 : se rendre à la « formation » et l’« animer ». Si le rapport de force le permet, poser un maximum de questions précises et embarrassantes pour, notamment, montrer à tous les collègues que les EPI et l’AP seront pris sur les horaires disciplinaires, que le contenu des EPI ne peut pas s’anticiper avant d’avoir pris connaissance des programmes qui ne sont pas encore officiels, que les horaires des élèves peuvent être adaptés localement, que les programmes s’appliqueront simultanément les quatre années du collège à la rentrée 2016 et informer des conséquences en terme de charge de travail mais aussi de compléments de service voire de suppression de postes qu’engendrerait la mise en place de la réforme, en particulier en langues vivantes et en langues anciennes dans chaque établissement. Poser toutes les questions qui permettent d’éclairer les collègues qui n’auraient pas encore compris les implications de la réforme (des exemples ici (S)).
Proposition 3 : se rendre à la « formation » et être passifs. Ne pas s’engager dans une réflexion sur les EPI, les emplois du temps, l’AP etc…, écouter sans mot dire ce que dit l’administration et éventuellement les collègues. Pour les formation en interne dans les collèges, cette attitude collective permet éventuellement d’écourter la durée de la formation…
Si vous vous rendez à la « formation », le SNES-FSU vous propose :
– de remettre un tract aux collègues en début de journée de formation et la carte-pétition à signer (disponible dans votre section académique)
– de rédiger un compte-rendu rapide et de l’envoyer à votre section académique.
En tout état de cause, il est important de s’inscrire dans un cadre collectif d’actions indispensable pour obtenir le retrait de cette réforme.