« Muscler le baccalauréat »… C’est par cette formule obscure que le ministre, J.M. Blanquer, a annoncé son projet de réformer cet examen, sans qu’on sache vraiment ce que cela signifie. Mais les annonces de rentrée ont un peu précisé les choses, et en effet… il va y avoir du sport ! Le ministère annonce ainsi « des épreuves terminales recentrées sur quelques disciplines », et pour les autres, « une place accrue pour le contrôle continu ».
En parallèle, le ministère de l’enseignement supérieur a prétexté des lourdes difficultés d’affectation des bacheliers dans l’enseignement supérieur pour lancer des « concertations » fragmentées et décousues, et tenter d’avancer vers la mise en place de « prérequis » à l’entrée à l’Université. « Prérequis » : un joli mot qui cache mal l’intention d’instaurer une sélection à l’entrée, visant en particulier à empêcher les jeunes de classes populaires de poursuivre des études ailleurs que là où on veut les envoyer.
Le ministère de l’Education nationale lance des consultations, selon un calendrier et une méthode qui restent, aujourd’hui, très flous. On sait seulement que le but affiché est de mettre en place un « nouveau » baccalauréat pour la session 2021, avec réforme inévitable du lycée dès la rentrée prochaine.
Le SNES-FSU revendique un baccalauréat comme premier grade universitaire, fondé sur des épreuves terminales, nationales et anonymes, et permettant à tous les jeunes bacheliers de poursuivre des études supérieures.
Réformer le baccalauréat ? C’est nécessaire! Le SNES-FSU est porteur de propositions d’évolutions, ou plus précisément d’améliorations, de cet examen qui reste un élément central du système scolaire français.
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