La nouvelle circulaire méritait-elle une si longue attente ?
Elle a au moins permis que soit ajoutée une quatrième partie à la demande du SNES sur le temps de travail qui précise que 35 heures soient inscrites à l’emploi du temps. Sans résoudre toute la problématique du temps de travail des CPE, cette clarification permet de désamorcer les abus en cours et l’extension du temps de travail imposé par certains chefs d’établissement oublieux de l’esprit des textes de 2002.
Elle a aussi permis d’intégrer une partie sur les astreintes et une autre sur les indemnités pour missions particulières.
Enfin, si le SNES n’a pas revendiqué cette actualisation, il considère qu’il devait, dans le cadre des chantiers métier, prendre part à la discussion. Ces nombreuses contributions ont permis d’éviter la dérive managériale en œuvre depuis quelques années dans le discours et injonctions institutionnels, de mettre en cohérence les missions avec le référentiel de compétences, de réaffirmer l’esprit de la circulaire de 1982, de mettre au cœur de l’action des CPE la vie scolaire des élèves et leur suivi éducatif et pédagogique. Le CPE, concepteur de son activité est mis en avant, le SNES a été l’initiateur de cette avancée.
Il reste à faire connaître, vivre et respecter ce nouveau texte. La formation initiale et continue doivent en être un des instruments.
Cette actualité sera un des objets de la rencontre nationale CPE à Paris du 18 novembre 2015 (modalités d’inscription bientôt en ligne)
Le texte :
http://www.education.gouv.fr/pid285/bulletin_officiel.html?cid_bo=91890