Inscrire des repères annuels dans tous les programmes : c’est la première exigence des collègues, dans toutes les disciplines, pour les cycles 3 et 4, particulièrement en classe de 6ème où il est illusoire de penser qu’enseignants du collège et des écoles de secteur pourront décider de la répartition des contenus à enseigner en CM1, CM2 et 6ème. Une meilleure articulation cycle 3 et cycle 4, et entre les programmes, l’inscription dans les programmes d’objets d’études permettant des regards croisés entre les différentes disciplines, ainsi qu’une clarification du statut des documents d’accompagnement sont aussi nécessaires.
D’autres demandes fortes émergent (liste non exhaustive) : suppression de l’EIST au cycle 3 ; découverte des différents champs technologiques ; différenciation des programmes de SVT, sciences physiques et technologie en 6ème ; en mathématiques redonner une place suffisante à la géométrie et au raisonnement ; en français, harmoniser la terminologie dans les 2 cycles, préciser notions, périodes littéraires, listes d’ouvrages indicatifs par niveau ; en Langues vivantes et régionales, sortir de la focalisation sur la vie quotidienne, retravailler les niveaux attendus en fin de cycles, rendre les tableaux plus lisibles ; en arts plastiques indiquer des repères de culture artistique, simplifier les attendus de fin de cycle 4 et mieux articuler compétences, questions et notions ; en éducation musicale préciser des notions indicatives et en 6ème comme au cycle 4 des questions à traiter porteuses d’enjeux ; en histoire, satisfaction du principe de questions au choix et de l’absence de démarches imposées, en 5ème nécessité d’un programme de géographie moins porté vers le développement durable ; faire référence aux enseignants – documentalistes pour l’EMI (Education aux Médias et à l’Information) et rajouter cet enseignement en 6ème. Quant à l’histoire des arts, quelle est la pertinence de ce programme au collège, déconnecté des disciplines ?
Le ministère annonce qu’après passage en CSE et publication au BO, ces programmes s’appliqueraient à la rentrée 2016 simultanément dans toutes les classes. Ce serait mépriser les enseignants que de l’imposer.
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