Pour protester contre les fermetures de CPGE qui ne connaissent pas de problème de recrutement était organisée cet après-midi du 13/12 une nouvelle manifestation. Le cortège qui est parti de la Place de la Sorbonne et qui s’est rendu jusque vers le ministère était encore plus fourni que la semaine dernière avec près de 700 personnes. La colère face aux projets rectoraux de fermetures de classes ne retombent pas. Le temps a beau passé, ces projets de fermetures semblent toujours aussi incompréhensibles et inadmissibles. Avec une moyenne de près de 43 étudiants par division à Paris, l’argument des places vacantes invoqué par le rectorat de Paris ne tient évidemment pas la route. Encore moins celui d’un manque de mixité sociale en prépa quand les classes que l’académie projette de fermer accueillent de nombreux étudiants boursiers comme à Jacques Decour.
L’intersyndicale a demandé à être reçue en audience par le ministère, le ministre pilotant la carte des formations. Cependant, après avoir soufflé le chaud et le froid pendant plusieurs jours, le ministère a finalement refusé de la recevoir, demandant à ce que les organisations syndicales rencontrent auparavant -et de nouveau- le recteur de Paris. Bref, le ministère cherche à gagner du temps.
Or, le temps presse : le 20 décembre, les formations apparaîtront sur Parcoursup. L’intersyndicale SNES-FSU, FO, SNALC, Se-UNSA et CGT Éduc’action réitère sa demande d’audience dans les meilleurs délais, avant l’ouverture de Parcoursup.
Les projets de fermetures étant toujours sur la table, le SNES-FSU appelle à une nouvelle mobilisation le mercredi 20/12 après-midi et demande aux équipes de CPGE de toute la France qui ne l’auraient pas encore fait d’écrire au ministre (voir le message du secteur prépa du SNES-FSU du 09/12 à 22h19 ) et à la ministre de l’enseignement supérieur. La médiatisation du mouvement s’amplifie. il faut maintenir la pression.