Au cours des dizaines d’heures de groupes de travail, la FSU a âprement bataillé pour obtenir des avancées, pour que la vie professionnelle des agentes puisse être améliorée, pour les protéger des violences sexistes et sexuelles au travail et éradiquer les inégalités de salaire et de carrière. Le plan a pu évoluer sur quelques points comme sur la question de la santé des femmes, ou de l’accès au temps partiel. Il a été enfin possible d’obtenir des indicateurs concernant les écarts de rémunération.
Toutefois, tout ceci reste insuffisant, pour la FSU, il est indispensable d’avoir des moyens et un budget dédiés pour permettre de faire vivre ces actions et éradiquer les inégalités . Le ministère a été capable de proposer une mesure spécifique pour les personnels encadrant·es qui représente 0,8% des agentes du ministère mais n’a rien prévu pour 135 000 AESH qui vivent toujours dans la précarité. Dans un ministère composé majoritairement de femmes, le gouvernement n’a toujours pas pris la mesure de l’enjeu. La FSU continuera de porter ses revendications sur l’égalité professionnelle à tous les niveaux quel que soit le gouvernement.


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