La réforme du lycée continue de susciter de fortes critiques de fond, sur la structure adoptée, les modes d’évaluation et de certification, et sur les contenus de certains programmes.

De nombreux collègues nous alertent sur l’impossibilité de mettre en œuvre des programmes pléthoriques ou élitistes, qui ne s’adressent pas à la diversité des élèves du lycée. C’est la démocratisation de l’accès au lycée et à l’enseignement supérieur qui est en jeu.

Inadaptés

Des modifications sont indispensables dès maintenant : diminuer le nombre de textes à étudier en français en Première, renouveler le programme par quart et non par moitié tous les ans, réduire le nombre d’œuvres complètes à lire en lecture cursive en Première et en Seconde, alléger le programme de la spécialité Mathématiques et celui de la spécialité Histoire-géographie-géopolitique et sciences politiques. La suppression du caractère obligatoire des points de passage et d’ouverture en histoire, moins de formalisation mathématique dans le programme de spécialité SES de Première, l’adaptation des disciplines de tronc commun dans les séries technologiques et la clarification du rôle des disciplines technologiques transversales sont également nécessaires.

Le SNES-FSU a adressé un courrier au ministre de l’Éducation nationale pour lui demander des aménagements en urgence conçus à partir de l’expertise des enseignants en lycée.

Sandrine Charrier


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