Pour le SNES-FSU, les nouveaux programmes devront donner aux enseignants un cadre structurant et opérationnel pour construire leur enseignement.
L’acquisition d’une culture commune développée par le SNES et la FSU et inscrite dans les objectifs du nouveau socle de connaissances, de compétences et de culture impose que soient développées dans les programmes les dimensions culturelles, humaines, historiques, anthropologiques et sociales des savoirs enseignés.
Nationaux, avec des repères annuels forts, les programmes devront être accompagnés d’indications sur les conditions matérielles d’enseignement, en particulier les horaires en classe entière et en groupe.
Les attendus et les articulations entre connaissances, compétences et culture, en lien avec des pratiques pédagogiques possibles et avec une réflexion sur l’évaluation des élèves devront être précisés.
Les objets d’études interdisciplinaires travaillés par le conseil supérieur des programmes devront pour le SNES être inscrits dans les programmes, et être suffisamment larges pour que chaque discipline puisse s’y impliquer et y trouver sens. Déconnecter ces objets des programmes et construire, à côté des horaires disciplinaires un dispositif de type « itinéraire de découverte » financé en diminuant les horaires disciplinaires, serait inacceptable et constituerait un véritable retour en arrière.
Le SNES-FSU demande que dès le début de la consultation sur les projets de programmes les collègues puissent en débattre collectivement dans les établissements dans le cadre de demi-journées banalisées.