En période de crise économique profonde, le coût de la vie pour les petits salaires se fait de plus en plus lourd. C’est pourquoi, lors de la rencontre du 13 Octobre 2016, le SNES-FSU a demandé des explications concernant la non-attribution de la prime REP aux AEd et aux AESH. La raison est simple, puisque toujours la même, l’impossibilité budgétaire !
Nous pouvons nous poser la légitime question de l’égalité de traitement entre les agents, car l’ensemble des personnels travaillant dans des établissement en réseau d’éducation prioritaire perçoivent cette prime, hormis les AEd et les AESH.
Il ne fait cependant aucun doute que ces personnels soient en première ligne face aux élèves pour assurer leur sécurité et répondre à leurs demandes et besoins spécifiques.
Le Ministère fait donc preuve d’une mauvaise volonté flagrante quant à leur intégration dans cette enveloppe budgétaire.
D’après nos estimations, si cette prime leur était versée, son coût annuel serait de 17 Millions d’euros. Cette somme est dérisoire si nous la rapportons au budget annuel global du Ministère, cela représente l’équivalent de 2h15 de fonctionnement dans une année ! A titre de comparaison le montant des indemnités pour les chefs d’établissement représente 74 millions d’Euros et que le second degré du privé est subventionné à hauteur de 7 milliards d’Euros…
Parce que l’égalité de traitement entre les personnels devrait être une évidence quand il s’agit de travailler pour l’École de la République, le SNES-FSU continue et continuera de mener la bataille pour l’octroi de la prime REP pour les AEd et AESH !