BILAN SESSION 2013

Les épreuves écrites se sont révélées déconcertantes.

  • Contrairement à ce qui avait été annoncé avec insistance dans beaucoup d’académies, par les IA-IPR eux-mêmes, il fallait finalement connaître par cœur “quelques” formules pour réussir l’épreuve de série S en métropole…
    Parce qu’ils avaient pu au cours de l’année rentrer ces formules dans la calculatrice qui était autorisée pour l’épreuve, les candidats ne se sont pas toujours trouvé en difficulté. Mais beaucoup de collègues ont très mal vécu de pouvoir être pris en faute pas leurs élèves : ces derniers ne se sont pas privés de leur faire remarquer qu’ils avaient été mal informés.
    En même temps, certaines questions sont apparues très faciles au risque, encore une fois, de décrédibiliser les enseignants. Les élèves qu’ils préparent cette année comparent les annales aux exercices donnés en classe, exercices qui généralement ne requièrent pas seulement une bonne littératie…
  • Au contraire, l’épreuve de tronc commun STI2D-STL était très longue et donc très difficile…

En ce qui concerne les ECE les sujets se sont révélés d’inégale difficulté. Il n’est pas possible de donner d’exemple ici puisque les sujets de 2013 font partie de la banque de sujets qui sera également utilisée pour 2014 et sont donc susceptibles d’être de nouveau tirés au sort.

SESSION 2014

Cahier des charge des épreuves écrites en série S
Des assurances avaient été données au début de l’année scolaire que les sujets de la session de 2014 répondraient à un cahier des charges plus strict. En particulier, il ne devait plus être possible de de résoudre un exercice par la simple lecture du sujet…
Dans beaucoup d’académies (écrivez-nous si ce n’est pas le cas) les IA-IPR ont en décembre 2013 utilisé les listes de diffusion pour adresser aux enseignants le cahier des charges établi par l’Inspection Générale.

http://www.phychim.ac-versailles.fr/IMG/pdf/recommandations__e_preuve_e_crite_bac_s.pdf

L’équivalent est attendu pour les séries technologiques…

Les statistiques en physique chimie au lycée
Dans de nombreuses académies, des injonctions fortes d’opérer un traitement statistique rigoureux des résultats de TP ont été envoyées.
Sur le terrain, le temps manque souvent…
Par ailleurs, les enseignants se retrouvent avec l’impression de « jouer » au professeur de mathématiques : la plupart de ceux qui essaient de travailler avec leurs homologues s’entendent répondre que le traitement proposé, par exemple par le logiciel GUM_MC de Jean-Marie BIANSAN est tout à fait hors programme…

Un cadrage national de ce qui est effectivement exigible au niveau lycée serait nécessaire


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