Le ministère de l’Éducation nationale continue de faire preuve de mépris envers les enseignant·es non-titulaires et les élèves.

De nombreux collègues non-titulaires voient leur contrat interrompu ou non renouvelé en cette fin d’année, dans un seul souci d’économie. Cela concerne au moins les académies d’Aix-Marseille, Lyon, Reims, Nantes. Le SNES-FSU intervient à tous niveaux, académique et national, pour dénoncer cette situation, accompagner nos collègues et exiger que des solutions soient rapidement trouvées. Cette mise au chômage brutale fragilise des milliers de personnels indispensables, les plongeant dans une précarité inacceptable et laisse des classes sans professeurs, abandonnant ainsi les élèves et aggravant les inégalités scolaires.

Déjà avant la chute du gouvernement, le ministère avait interrompu toutes les négociations pour l’amélioration des salaires des non-titulaires: groupes de travail reportés sans date de repli, etc…

À cette crise s’ajoute une nouvelle baisse des postes ouverts aux concours 2025, un choix incompréhensible face à la pénurie d’enseignant·es. Conditions de travail dégradées, salaires indignes, disparités entre académies et absence de formation : l’attractivité du métier s’effondre, tandis que les établissements publics se vident d’enseignant·es.

Les non-titulaires ne sont pas des variables d’ajustement budgétaire, mais des acteurs essentiels du service public. Le SNES-FSU exige une revalorisation des salaires, une grille de rémunération nationale, des moyens pour recruter et maintenir les enseignant·es, et une reconnaissance digne de leur engagement. Il est urgent que le ministère cesse de sacrifier l’éducation et assume ses responsabilités.

Les contacts

– au niveau national nontitulaires@snes.edu
– les contacts des sections académiques : le SNES-FSU près de chez vous