Les conséquences de la loi du 5 septembre 2018 se traduisent maintenant concrètement sur le terrain. Une trentaine de collègues contractuel·le·s ont été remercié·e·s et les personnels qui restent dans les DRONISEP sont confronté·e·s à une surcharge de travail importante.
Alors que la diffusion des guides systématiques ( 3ème et après bac) approche, le flou règne encore sur la situation dans les régions. L’ONISEP prendra-t-il bien en charge la partie nationale de la brochure 3ème et celle de l’Après bac ? Quelles seront les régions qui finalement produiront des guides papier et celles qui n’en feront pas ? Dans quels délais ? Avec quelles contreparties ?
A quelques mois des échéances, rien n’est fait pour rassurer les jeunes et les familles et aucune leçon ne semble avoir été tirées du premier confinement par rapport au numérique. Bien pire, le MENJS vante les mérites de l’intelligence artificielle pour résoudre les problèmes d’orientation. ( c’est la teneur de la dépêche AEF du 5 novembre 2020).
Des réunions du Comité technique d’établissement et du conseil d’administration sont prévues d’ici décembre. Toutes ces questions seront posées par les élu·e·s FSU. L’ensemble des syndicats de l’établissement a déjà voté, le 15 octobre dernier, contre le contrat d’objectif et de performance, qui va déterminer les nouvelles missions de l’office. Comme elle a déjà eu l’occasion de le faire, la FSU exigera que l’ONISEP reste bien ancré dans ses missions d’information et ne s’aventure pas sur le terrain de l’accompagnement de l’orientation en favorisant tous les organismes subventionnés par le MENJS via le PIA 3 (Programme d’Investissement d’Avenir) et animés par des sortants d’écoles de commerce. L’orientation n’est pas une marchandise mais un processus psychologique et social !