L’action du SNES-FSU a permis d’obtenir une nouvelle note de service (qui paraîtra au BO du 23 janvier) : www.snes.edu/Circulaire-bac-janvier-2014.html. Elle remplace celle de 2011 ainsi que celle envoyée aux divisions des examens et des concours en décembre. Si on peut acter des avancées, elles restent néanmoins insuffisantes.
Arrivé trop tardivement dans l’année scolaire, ce nouveau texte instaure des banques de sujets académiques que les recteurs sont tenus de mettre en place (et non une banque nationale comme le demandait le SNESFSU), permet une « organisation différente » de l’épreuve, « jusqu’à la fin de l’année », « l’édition de convocations » et « l’anonymat des copies ». Les épreuves de compréhension et d’expression orale pourront avoir lieu au troisième trimestre, la note de service précisant : « à partir du mois de février de l’année de Terminale ».
Imposer des améliorations
Il faut se saisir de ce texte pour imposer des améliorations concrètes d’organisation dans les établissements. La FAQ (Foire aux questions) du ministère sera actualisée prochainement.
Les problèmes de fond demeurent : la note de service renvoie l’organisation des épreuves orales au sein de la classe au seul professeur, ce qui, au-delà de la perte importante d’heures de cours, est inacceptable pour une épreuve de baccalauréat.
Contre l’introduction du CCF
Elle reconduit quasiment les mêmes grilles d’évaluation et demande aux collègues de traiter les quatre notions (en 2 heures ou moins), avec, de plus, les effectifs que l’on connaît. En outre, les collègues doivent réussir à faire le lien entre programmes, épreuves et CECRL, articuler les temps de préparation et de passation des élèves (quid des loges cette année ?). Le SNESFSU appelle les collègues à ne pas fournir de nouveaux sujets. C’est à l’inspection de mutualiser les sujets déjà construits l’an dernier pour alimenter la banque de sujets.
Le SNES-FSU continue à lutter contre l’introduction du CCF, et pour la session 2014 il interviendra à tous les niveaux pour obtenir un cadrage national des épreuves relayé par les recteurs, avec échanges d’élèves et d’examinateurs.
Le SNES-FSU continuera à mener campagne pour défendre le baccalauréat face aux attaques dont il fait l’objet et à exiger des épreuves terminales, organisées nationalement.
Sandrine Charrier, Valérie Sipahimalani, Marc Rollin