Les SEGPA sont toujours des structures spécifiques, comportant au moins quatre divisions (de la sixième à la troisième) dont les effectifs ne peuvent excéder seize élèves “dans la mesure du possible”. Mais les élèves sont d’abord préorientés en classe de sixième, avant une éventuelle orientation définitive en cinquième. Il reste possible d’orienter en cinquième un élève qui n’aura pas été préorienté, mais l’entrée à partir de la quatrième devient “exceptionnelle”. calquée sur le modèle inclusif des ULIS, “la SEGPA ne doit en effet pas être conçue comme un lieu unique où les enseignements sont dispensés aux élèves qui en bénéficient”.

Projets communs, mais aussi groupes de besoins et séquences d’enseignements communs dans les classes ordinaires du collège sont au menu, y compris EPI et AP de la réformé contestée du collège.

grille horaire: tableau_segpa.pdf

Les PE spécialisés sont censés “accompagner” leurs élèves en “amont ou en aval”, voire dans ces classes ou groupes. Ils sont même appelés à intervenir auprès des élèves en difficulté scolaire qui ne relèvent pas de la SEGPA. Le chef d’établissement doit être “attentif au fonctionnement inclusif de la SEGPA lorsqu’il constitue les emplois du temps des élèves, favorisant notamment l’organisation des enseignements en barrette”…

Le SNES et la FSU sont intervenus fortement pour exiger le maintien de la SEGPA comme structure mais l’organisation envisagée relève de la quadrature du cercle avec des alignements à foison et des PE auxquels il est demandé d’avoir le don d’ubiquité. Cela ne peut pas être bénéfique aux élèves, qui ont droit à un véritable enseignement adapté au regard de leurs difficultés “graves et durables”.

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