A priori, c’est une reprise intégrale de celle de 2015 – exception faite d’un ajustement des situations d’évaluation.
Les mêmes critiques restent donc en vigueur :
– un calendrier difficilement tenable lié aux dates précoces retenues, à la communication tardive des sujets…
– des conditions de sécurité excessivement contraignantes, posant des problèmes de vérification de sujets comportant encore trop fréquemment des erreurs…
– … sujets qui font toujours plus appel au numérique, ce qui pose la aussi des problèmes de matériel, d’évaluation de réelles capacités expérimentales…
Le ministère, qui avait promis l’année dernière de consulter les organisations syndicales avant de publier sa note de service, a encore une fois failli à sa parole.
Il est regrettable que cette épreuve soit si précoce, perturbant un troisième trimestre qui est déjà très court.
Le SNES-FSU continue de revendiquer :
– l’extension sensible des délais de communication de l’ensemble des situations d’évaluation ainsi que des éléments de notation ;
– l’assouplissement des conditions de communication des sujets : suppression de la notion de “salle sécurisée”, de “l’interdiction de communiquer (…) et d’échanger”, “destruction systématique des documents après usage”, autorisation de communication du CD au coordonnateur de la discipline ;
– de rendre public l’ensemble de la banque de sujets, conformément à l’esprit de l’épreuve, ce qui de plus découragera les fraudes ;
– d’introduire un cadrage national resserré sur les dates des preuves.